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 insomnie, miaulements et oeufs cassés - zoya

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Jalen Fawkes

administrateur
Jalen Fawkes


YOUR FACE : insomnie, miaulements et oeufs cassés - zoya 25T6LWy
STATUT : célibataire convaincu, mais tu fais une fixette sur une inconnue rencontrée au détour d'une soirée masquée.
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MessageSujet: insomnie, miaulements et oeufs cassés - zoya   insomnie, miaulements et oeufs cassés - zoya EmptySam 2 Mai 2020 - 18:42



insomnie, miaulements
et oeufs cassés
ft. @Zoya Natoliévitch

- cut your teeth -

Saleté d’insomnie.
Elle te prend, te triture, t’emporte et te traine dans les quatre coins de ton douze mètres carrés de chambre. Encore une fois cette nuit. Habituellement t’es d’sortie à cette heure-ci. Soit à rejoindre ta petite bande au pub du quartier, ou encore à régler les boutons sur cette table de mixage pour contenter les auditeurs du coin. Mais la malchance a voulu qu’on t’foute ce jour de repos un mercredi soir. Il fait un temps de canard dehors, du coup personne n’était apte à t’accorder le moindre crédit. Même dans la coloc, tout le monde a choisi de s’pieuter à l’heure. C’est presque trop triste. C’est trop calme. Trop mauvais pour ton cœur qui rêve de folies improbables. C’est donc ça le malheur de vivre la nuit, putain ? Habituellement tu trouves refuge dans une calomnie de samples que tu croises et recroises sur ton logiciel pour créer une prochaine merveille. Mais pas ce soir, t’as explosé le nombre de scratch enregistré durant la journée. Puis tu crèves la dalle. Onze heures du soir pour une fringale semble abusé pour le reste de la communauté, non ? Mais t’arrives rarement à mesurer les choix que t’imposent ta vie à l’envers… t’espères juste que les lève-tôt dorment profondément. Bien que tu penses aussi qu'ils soient trop adorables pour te remonter les bretelles, mais t’es sûr qu’un jour ils pourraient craquer, un à un, devant tes débordements d’horaires.

Pieds nus, c’est à pas feutrés que tu quittes ton antre. Du moins, tu essayes d'être le plus silencieux possible car le plancher grince dans cette vieille bicoque. Casque Bose bien vissé sur les oreilles. Pas question de laisser profuser la musique aussi fort à cette heure tardive, alors tu gardes le secret du rythme pour ton propre cerveau d’insomniaque. Tu vois déjà d'ici les tronches rageuses de tes colocataires te faire la moral. Petit sourire au coin des lèvres, c'est tentant de les réveiller quand même. Mais tu gardes ça pour plus tard, car avec la chance que t'as, toutes les femmes qui crèchent sous ce toit sont dans la mauvaise semaine. "La guerre" comme l'indiquerait le calendrier de Zoya et ses croix, un réflexe qui te ferait presque dire qu'à ce moment-là tu dois paniquer si la réserve de spasfon vient à manquer. Non décidément, tu préfères encore un peu cette solitude affreuse plutôt qu'alarmer les amazones en pleine période de production d'oestrogènes. Miro, le chaton roux sur tes talons. Il est tout nouveau lui dans la coloc, quelques jours à peine. C'était trop dur de le laisser sur le trottoir ce matin là quand t'es rentré de la radio. L'oreille à moitié bouffé, t'as craint pour sa vie de futur chat de gouttière. Puis apparement, lui aussi il cherche à casser la croûte à cet instant, un nouveau prétexte de dévaler les escaliers avec un témoin. Après avoir servi la petite boule de poils dans une assiette au sol, tes yeux bloquent sur des éléments pas très raisonnables en ouvrant la porte du frigo. Œuf, lait, beurre. Tes babines se grisent. Puis tes pupilles dérapent sur la farine et le fouet tout propre qu’un des colocs a du laver précieusement et qui sèche en attendant qu’on s’en serve. Tout ça t’appelle. Et les crêpes de minuit viennent alors faire gargouiller cet estomac bien trop vide. Réellement t’as jamais été le roi en cuisine. Vraiment pas. Mais tant pis, t’as déjà réglé la playlist pour cadencer l’humeur pâtissière qui t’étreins un peu plus. Honnêtement tu fais tout pour réaliser le moins de bruit possible. Même en cassant un œuf malencontreusement sur le sol, tu fais un signe du «chut » au petit félin qui te regarde avec attention. Ou dubitatif, tu sais pas encore. Et t’es déjà reparti dans la mixture, en contemplant le site sur ton téléphone pour éviter le plus de dégâts possibles. Miro reçoit un peu de farine sur le museau. Il miaule et tu ne l’entends pas vraiment. Le fouet est actif dans ta main presque pas experte, et le déhanché est phénoménal sous les vibes de d’un petit remix qui te fait déjà pousser des ailes. Tu te rends à peine compte des éclaboussures de crème qui vienne s’étaler sur le torse, t’aurais pu au moins passer un t-shirt. Ca t’aurait évité d’envisager une énième douche pour plus tard.





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Faith Jefferson


Faith Jefferson


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MessageSujet: Re: insomnie, miaulements et oeufs cassés - zoya   insomnie, miaulements et oeufs cassés - zoya EmptySam 9 Mai 2020 - 20:37

La soirée se passe sans trop d’accroc. Elle fait son job, elle garde le sourire et elle sert ces personnes qui n’hésitent pas à lui laisser un pourboire. Ils peuvent bien, vu la clientèle de la boite. Rares sont ceux qui sont là sans argent. Soit ils donnent, soit ils sont juste radins. Zoya regarde, observe et parfois s’imagine faisant partie de cette clientèle. Une jolie robe, une jolie coiffure et de jolies chaussures. Peut-être qu’on la regarderait autrement que comme la barmaid. C’est un monde difficile à percer, et pourtant elle n’a jamais cherché à en faire partie. Elle rêve et puis elle passe à autre chose. Toujours les cheveux relevés dans un chignon rapide lors de ses heures de travail, Zoya a hâte de voir la bouille de sa collègue arriver. C’est une petite journée aujourd’hui et pourtant elle en a déjà marre. Elle a plutôt hâte de rentrer de bonne heure, contrairement à d’habitude. Peut-être même qu’elle retrouvera ses colocataires avachis dans le salon, devant une série ou un film et qu’elle viendra se caler entre eux en ne leur laissant pas vraiment le choix. Puis, elle finira par s’endormir tant les heures qu’elle fait en ce moment lui pompent l’énergie, et finalement elle se réveillera le lendemain matin en ayant mal à la nuque, et en retrouvant le chemin de sa chambre pour émerger, ou pour se rendormir. Finalement, elle se réveillera en fin d’après-midi à la recherche d’une bonne âme à qui elle poserait toutes ses questions, pour essayer de rattraper l’instant présent et la vie dans cette maison.

En voyant son patron, Zoya se fige et le regarde. Il est à l’aise, il connait les uns et les autres et il semble aller vers la clientèle. Comment fait-il pour se sentir comme un poisson dans l’eau ? Elle se contente de faire son travail sans oser dire un mot de plus. On ne lui demande rien de plus de toute façon et parfois, quand elle ose s’aventurer à l’extérieur de son bar, elle a droit à des phrases de lourdaud à laquelle elle ne répond même pas. « Sois un peu plus ouverte, Zoya, cherche le contact avec les clients » De quel contact il parle, au juste ? La nuance est faible dans la bouche d’un homme et elle n’a pas envie de se retrouver avec la main aux fesses. Alors elle dépose les boissons et se contente juste de souhaiter une bonne soirée avec un petit accent qui est le sien. Elle range les verts, elle sert les consommations demandées au bar et puis son visage rayonne en voyant sa collègue débouler. Elle lui cède le torchon et les dernières commandes et puis non sans un signe à d’autres collègues croisés sur son chemin, elle slalome entre les tables et prend un bon bol d’air frais, de l’air, du silence, la fraicheur de la nuit et surtout le besoin de rentrer et de retrouver un confort et une sécurité qu’elle avait du mal à retrouver ce soir.

Devant la porte de la maison, elle tourne sa clé dans la serrure en faisant attention de ne pas réveiller tout le monde. Sait-on jamais. Elle se faufile et referme derrière elle, puis avance jusqu’au salon où elle admire le vide qui s’y trouve. Déçue, elle aurait aimé que ses souhaits se réalisent, mais c’est peut-être pas vraiment le genre de la maisonnées. Chacun pour soi, chacun fait sa petite vie, chacun mène sa barque et surtout chacun porte sa croix. Elle ôte sa veste et l’abandonne sur le dossier du fauteuil devant elle, et puis elle change d’endroit et déambule jusqu’à la cuisine. La fatigue la pousse à s’appuyer sur le chambranle de la porte et puis elle admire le spectacle. Son sourire s’élargit et elle le voit se dandiner avec le chat à ses talons, qui cherche en vain à se faire une petite place dans cette danse endiablée, tout à veillant à ne pas se faire marcher dessus. Avec un peu d’effort elle se redresse pour avancer jusqu’à Jalen afin de voir d’un peu plus prêt ce qu’il est en train de faire. De la pâtisserie, ou bien de la tapisserie à en voir les murs et surtout le champ de bataille qu’il est en train de mettre dans cette cuisine. Zoya elle ose lui ôter le casque de ses oreilles pour l’ouvrir à la discussion. « Pas mal le déhanché » elle lui sourit et le regarde toujours en train de fouetter cette pâte. Elle ouvre un placard pour en prendre une bouteille de rhum « C’est meilleur si tu mets ça dans la pâte, il parait  » elle aurait pu lui filer de la vodka, juste pour le clin d’œil à sa patrie, mais pas sûre que ça match aussi bien. Elle finit par tremper un doigt dans le plat de Jalen et mettre de son contenu sur sa joue « tiens, goute » elle s’installe ensuite sur le plan de travail, en effet, ce soir Jalen semble être la seule âme encore bien éveillée pour lui tenir compagnie « T’en fais juste pour toi, ou t’es partageur ? »
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Jalen Fawkes

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MessageSujet: Re: insomnie, miaulements et oeufs cassés - zoya   insomnie, miaulements et oeufs cassés - zoya EmptyLun 11 Mai 2020 - 17:26



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et oeufs cassés
ft. @Zoya Natoliévitch

- cut your teeth -

T’es si concentré dans ce mélange de soupe laiteuse que tu en oublierais que le temps continue à s’écouler autour de toi. Dans la recette, on t’interdit clairement de produire des grumeaux. Quelques jurons s’échappent quand tu vois trois-quatre petites bulles bizarres. T’sais pas si s’en est, mais du coup t’abats le fouet un peu plus rapidement dans l’espoir de faire disparaître ceci. Si t’avais attendu le matin, peut-être qu’une âme charitable de la coloc’ aurait bien voulu t’enseigner la manière de t’y prendre. Le problème c’est que lorsque tu as une idée en tête, tu ne l’as pas ailleurs. Par le passé, t’en as même déjà fait les frais. Ce soir, ceux qui en pâtissent c’est forcément ton abdomen et le carrelage recouvert d’éclaboussures. Ah et aussi Miro qui te regarde avec insistance, la tête poilu bientôt toute blanche, pensant que tout va finir par partir en vrille à un moment donné. Mais tant pis putain, tu persévères quand même. La musique profile encore, permettant ainsi de ne pas entacher cette bonne humeur sur ta face. Au pire, si tu rates la chose, tu pourras toujours faire passer cela ni vu ni connu, en omettant ton incapacité à réussir une recette basique.

Mais c’est déjà trop tard.
Un bruissement léger te surprend.
Et vient faire frissoner ta nuque.
Calmement. Doucement. Gracieusement.
L’intrus est là.
Les longues mèches brunes ont chatouillé tes épaules.
Et des doigts t’ont décroché les écouteurs. Adieu musique.
Adieu alibi de la crêpe mal faite.
Haute comme trois pommes, elle arbore cet air fier.
De t’prendre sur le fait.
Tes hanches se stoppent.
Coupables.

Une petite silhouette vient juste de prendre place à tes côtés, frôlant ton coude pour réclamer sa présence. Pas de pyjama, ni de trace de fatigue sur le visage de la russe. Elle est même plutôt bien apprêté avec ces beaux yeux bleus qui te scrutent dans une extrême curiosité. Zoya quoi. C’est déjà ça, t’as pas l’air de l’avoir réveillée. On dirait même qu’elle vient de rentrer. Elle bossait ce soir ? T'sais pas trop, t'arrives déjà à te souvenir de ton planning puis d'arriver à l'heure au taff, alors ceux des autres c'est plus compliqué. Faut pas t'en vouloir, t'es pas du genre à t'enticher de principes et déboires qui t'enracineraient à quelque chose. Cette routine qui te fait bien trop peur, Jalen. Elle paraît investiguer ton travail de sagouin mais avec un sourire non moins communicatif sur ses lèvres roses. Se répercutant forcément sur tes propres lippes. Zoya quoi. L’autre ‘artiste’ de la maison. Vous communiquez de manière très étrange la plupart du temps avec vos dessins frauduleux car pas facile de t’croiser avec cet emploi du temps décalé. C’est celle qui te comprend le mieux ici quand il s’agit de faire du bruit puisqu’elle travaille la moitié de la nuit en tant que barmaid. Ca remarque sur ta petite impro’ de danse te fait rire, puis elle s’immisce dans ton occupation. Attrapant une bouteille de rhum, pour en verser une petite rasade dans la préparation. Pourquoi pas… ça pourra pas être pire que ce que t’as tenté d’amorcer. Mais avant que t’ajoutes quoique ce soit, la brune a tracé une ligne de crème sur ta joue, te provocant de goûter le résultat. « j’vais finir avec des peintures de guerre de partout, un vrai soldat partant au front, tu vas voir ! » t’as l’air malin, tatoué de pâte à crêpes un peu partout. D’ailleurs, tu remarques enfin le joli bordel que t’a foutu. Tu t’impressionnes toi-même pour le coup en suivant son regard. Si tu t’étais douté de quelques trucs renversés, c’était un peu plus chaotique que ça. Zoya s’est installé sur le comptoir de la cuisine, bien décidée à t’assister. Ca t’va. Cette solitude qui plus est sans musique te donnerait des sueurs froides. « j’suis partageur, je crois… » puis tu laisses en suspend, d’humeur un peu provocante. Une idée derrière la tête Jalen ou simplement l'envie de ne pas la laisser trop vite s'en tirer ? « puis avec le bordel que t’as foutu là, va bien falloir que je t’aide… on est complice maintenant quoiqu’il se passe ! »jolie manière de retourner la situation à ton avantage ? tu souris, la narguant avant de brandir une poêle pour la huiler avec dextérité. Ceci fait, tu la tends à ta partenaire de crime. « bon…cap ou pas cap de m’dessiner une étoile, l’artiste ? » tu souris, joueur à nouveau.
Défi lancé.
Comme ça.
Juste parce que la bonne humeur continue.
Et qu’t’as envie d’la partager avec elle.






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Faith Jefferson


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MessageSujet: Re: insomnie, miaulements et oeufs cassés - zoya   insomnie, miaulements et oeufs cassés - zoya EmptyLun 11 Mai 2020 - 21:32

Elle n’avait pas vraiment imaginé une fin de soirée comme celle-là. Elle avait même été un peu déçue en voyant le salon totalement vide de vie. Elle s’est fait des films, Zoya. Un film d’une colocation suffisamment soudée pour arriver à se mettre d’accord sur un programme télé et même si ce n’est pas son activité favorite, et qu’elle aurait très certainement fini par s’endormir, elle n’aurait pas passé la soirée toute seule dans son coin, dans sa chambre. Mais la nuit est proche, l’idée d’aller se glisser dans sa couette est plus que tentante après une douche bien méritée. Pas le temps de passer du temps avec ses colocs ; c’est une manière comme une autre de relativiser, non ? Mais enchainer ce même genre de soirée tous les jours, commencerait forcément à peser un peu. Elle continue son petit bonhomme de chemin jusqu’à ôter sa veste et la déposer dans un coin. Ses doigts glissent dans ses cheveux qu’elle défait après les avoir gardé attachés un long moment. Elle ne s’attend pas vraiment à voir de la vie, encore moins dans la cuisine ni même de cette manière. Son sourire s’étire en admirant le spectacle et elle y prend goût innocemment, sans même s’en rendre compte. Si elle avait été plus vicieuse elle aurait même pu le prendre en photo, en vidéo et le balancer sur les réseaux sociaux mais à croire qu’elle préfère garder ça pour elle, un peu égoïstement.

Zoya ose lui retirer son casque pour le faire redescendre sur terre, avec elle.  Se mettre sur la pointe des pieds pour parvenir à attraper l’objet tant convoité et ainsi couper cet autisme surfait et totalement artificiel dans lequel il se plonge volontairement. Son casque elle le dépose un peu plus loin tandis que son sourire s’élargit, presque coupable d’avoir osé pénétrer dans son activité clandestine. Mais au moins elle n’est pas toute seule, et elle ne vas pas passer toute la soirée enfermée dans sa chambre alors que les filles ne s’occupent pas vraiment de sa présence dans cette maison. Zoya non plus, mais elle espère quand même de nouveaux visages, une autre ambiance. Jalen est le seul qu’elle se plait à embêter un peu, mais gentiment. C’est taquin, c’est particulier, mais il ne sait pas lui.  Elle se force à le toiser, à le peindre avec sa pâte à crêpe et d’un coup ses déceptions s’envolent et s’oublient. Elle ne pense plus à cette solitude, elle ne réfléchit plus beaucoup, elle veut juste s’amuser innocemment, ou presque « L’uniforme ça peut avoir son charme. Les peintures à la pâte à crêpe un peu moins, mais peut-être que tu relancerais une mode. Vous avez parfois de drôle de style, vous les américains » une phrase qui se veut taquine, un peu joueuse aussi juste pour le faire réagir un peu, rien de plus. Zoya se trouve une petite place sur le plan de travail, au moins pour avoir l’impression de même hauteur avec son colocataire en pleine action, elle qui n’est pas très grande. Probablement même la plus petite de la maisonnée quand on voit les deux autres asperges. Mais elle fait avec, elle trouve des trucs. Elle grimpe sur ce qu’elle trouve pour attraper ce dont elle a besoin, l’art de la débrouille à la Natoliévitch. « Evidemment que t’es partageur, je ne comptais pas te laisser le choix. Je peux être très convaincante tu sais » Zoya lui montre ses muscles de bras absents, pas hyper développés loin de là. Une vraie crevette russe « Ah oui ? Donc tu mets le boxon et puis tu te dédouanes de tout acte de vandalisme. Raison de plus pour partager tes crêpes, parce que si c’est moi qui ai foutu ce bazar, c’est que c’est moi qui ai fait les crêpes donc que j’ai le droit d’en manger. Sauf si elles sont pas bonnes, alors c’est que c’est toi qui les auras faites » affaire conclue, du moins pour elle. Elle lui adresse un air entendu, comme si ça coulait de source. Pour une Russe, elle ne perd pas le nord, jamais. Zoya regarde la poêle et puis le regarde lui, alors qu’il lui propose d’œuvrer artistiquement avec de la pâte à crêpe. Une grande première et aussitôt le sourire s’élargit à nouveau, elle trouve le petit jeu amusant. Zoya descend de son perchoir pour prendre une cuillère à café dans le tiroir à couverts et en prenant de la pâte, trempe à nouveau son doigt pour essayer de lui faire une astérisque sur l’autre joue « Ah ! tu voulais dire une crêpe en forme d’étoile ? » elle arbore un air faussement abruti derrière un sourire taquin puis essaie tant bien que mal de dessiner un semblant d’étoile avant de remplir les contours de pâte. Ca ressemble + à Patrick dans Bob l’éponge qu’à une véritable étoile, mais il n’a pas précisé quelle étoile, si ? «  Tadam ! Elle est pas hyper sexy mais t’as pas précisé si c’était une étoile obèse ou pas. » Elle lui rend son sourire bon enfant, et puis finalement le laisse un peu à la cuisson de ses crêpes en fixant son casque non bien loin de lui, qu’elle ajuste sur ses oreilles. « T’écoutais quoi ? » Sans trop de retenue, elle ose même faufiler sa main dans la poche du pantalon de Jalen pour lui prendre son portable et écouter le morceau qu’il était justement en train d’écouter. Elle souhaite mettre la musique en route et, toujours en l’effleurant, Zoya lui lance un regard plein d’interrogation, pas hyper à l’aise avec la nouvelle technologie « Comment on fait ? » Son portable à elle est loin d’être si compliqué, et elle ne l’utilise que pour le strict minimum : texto, appel, photos. Lorsqu’elle a enfin la chance de pouvoir écouter la musique à travers le casque, elle s’appuie sur le plan de travail et à son tour, commence à se dandiner sur le rythme « C’est toi qui as fait ? » Elle cherche l’application YouTube et y lance une recherche d’un mix russe qu’elle aime particulièrement afin de lui faire écouter « Moi j'aime bien ça. Un jour que tu seras pas là j’irai jouer avec tes boutons. Tu seras peut-être pas super heureux, mais je me ferai pardonner en te faisant des crêpes en forme d’étoiles et tu pardonneras. » elle continue de se dandiner sur sa musique russe en fredonnant. « Et quand tu seras célèbres tu m'engageras comme danseuse pour tes show et je gagnerais vachement plus que ce que je gagne actuellement. T'as vu, j'ai tout prévu. »
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