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 come find me. - jade

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Terrence Sullivan

administrateur
Terrence Sullivan


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STATUT : en coloc avec ton ego.
AVATAR : w.higginson
MESSAGES : 347
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DATE D'INSCRIPTION : 13/04/2020
AUTRE(S) COMPTE(S) : Jalen F.

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MessageSujet: come find me. - jade   come find me. - jade EmptyDim 3 Mai 2020 - 20:12

 

come find me.
ft. @Jade S. Beauchamp

- faded -

Tamara est une belle femme. Un blond cendré qui faisait ressortir ces yeux doux couleur noisette. Une silhouette élancée toujours rehaussée par des talons aiguilles. La femme que tous les hommes rêveraient d’avoir dans son lit en somme. Si elle n’était pas mariée à l’un de tes plus grands amis, tu aurais certainement signé depuis longtemps ce corps pour y laisser ta trace. Mais ce n’était pas du tout le genre de relation qui vous unissez. C’était une femme intelligente, séduisante en effet, et cela lui était d’une grande aide pour bouter la route des misogynes qui la croyaient si frêle et si candide lorsqu’elle débarquait dans un tribunal. Procureur de renom, elle brillait autant dans sa stature que dans sa carrière. Ce qui en faisait une partenaire professionnelle idéale qui plus est. C’était tellement rare une femme qui avait droit à plus d’éloges en dehors du terrain charnel que tu léguais seulement à toutes les autres. Tamara, comme ta secrétaire, faisaient parti des femmes en qui tu ne voyais jamais une approche vindicative de leur part. Et alors que tu fais signe au serveur de vous ramener un grand cru après vous avoir donné la carte des menus, tu poses un sourire enjôleur sur elle. « ton mari va encore m’en vouloir de te monopoliser autant, ma belle. » c’est doux et séducteur, mais sans aucune arrière pensée. Elle te connaît trop bien pour avoir besoin de croire que tu veux bien plus. A une époque peut-être, car comme tous les hommes tu ne restais pas indifférent devant tant de classe et d’aplomb. « et la tienne, don juan ! c’est quand que tu me la présentes ? » tu ricanes, elle te suit dans la seconde sur le même ton. Tam n’était pas sans savoir que tu n’étais pas le plus docile, ni le plus fidèle des hommes. Et même si tu savais qu’elle détestait ta manière de vivre, elle haissait encore plus ton comportement envers la gente féminine. Plus complice à travers les années, elle ne comprenait toujours pas ton désir de continuer à batifoler pour exulter tout projet de te poser un jour. Mais à l’évidence tu ne te comprenais pas toi-même non plus. Et c’était bien le cadet de tes soucis, les problèmes de couple te donnaient froid dans le dos. Le serveur arrive entre vous, il te fait gouter ce vin rouge déjà très puissant quand tu le humes. Il sera parfait, tu le sais avant de le gouter. Et après avoir pris une gorgée fruitée, tu acquiesces. Le serveur s’empresse de remplir le verre de ta voisine avant de déguerpir. « j’ai fini de lire le dossier Jabella. Cependant, je soutiens encore que c’est une mauvaise idée Terrence. Ils ne sont pas à la hauteur de l’empire Sullivan bis que tu souhaites construire. » ça y est, elle recommence. Habituellement, tu n’aimes pas qu’on te dise quoi faire. Pourtant Tam est une personne qui réfléchit avant d’agir, et ses idées sont toujours bonnes à prendre. Tu bats des cils, légèrement agacé avant de prendre ton verre pour savourer de nouveau ce vin surclassé. « tu ne réponds pas ? » rit-elle. « voilà qui est nouveau. » elle t’étudie déjà, et à vrai dire tu détestes quand elle essaye de te percer. Mais ça c’est valable pour tout le monde. « le taux d’intérêt est médiocre pour eux, je me disais que je pouvais peut-être donner un coup de pouce à cette compagnie brésilienne en plein renouveau » elle lève les yeux au ciel avant d’attaquer son propre breuvage. Finalement vous ouvrez le menu. Elle sait qu’elle ne doit pas insister, mais elle reviendra à la charge, tu la connais trop bien. « t’as une mine horrible, au fait, t'es trop sérieux je trouve... enfin plus que d'habitude. T’arrives encore à avoir des nanas avec cette gueule de râleur ? » ça te pique au vif. Elle ne devrait pas commencer sur ce terrain-là. Les jours précédents ont ce goût d’inachevé qui commence clairement à t’accaparer l’esprit. Voilà pourquoi tu te couvres de rendez-vous extérieurs pour éviter au maximum le cabinet. Un baiser chaste par une certaine DRH et tu virais complètement au rouge. C’était devenu n’importe quoi et il fallait absolument que tu te reprennes. « Tam… » tu grognes. Elle sait que tu ne veux pas entamer un sujet plus personnel. « si je ne te connaissais pas aussi bien, je dirais que c’est à cause d’une femme. » Ton poing se serre instinctivement sur la table. Tu détestais qu’on essaye de te sonder, mais cette femme était perspicace. « l’immeuble dans le queens, t’as eu des nouvelles ? » peu ravie de changer de sujet, elle accorde pourtant ses violons au tiens en te glissant un dossier sur la table. « un nouveau joujou ? » dit-elle intéressée. « moi qui te pensait plus Upper East Side ou Soho » Tu souris, mais tu ne t’aventures pas trop sur cette pente savonneuse, pour peu que tu en dévoiles un peu trop. Elle est déjà trop maligne « le Queens a besoin d’un coup de neuf, puis quoi de mieux que de faire fluctuer de l’argent dans un des quartiers les plus en vogue. Plus de locataires donc plus de loyers. Manhattan n’est plus assez authentiques, ni assez disponibles, pour les jeunes d’aujourd’hui. Autant voir où le profit peut être meilleur ? je n’aime pas faire comme tout le monde. » les arguments ont l’air de lui plaire car elle acquiesce « c’est une bonne réflexion… au fait ! je serais seule ce soir pour le gala du cabinet, James est parti pour Chicago jusqu’à vendredi prochain. »

Le soir même...
Le cabinet Sullivan et Cromwell oeuvrait aussi dans le caritatif. Tu y tenais, c’était l’image philanthropique et raisonnable à laquelle tu tenais tant. Celle qui permettait de distancer bon nombre de concurrents et de vous garder en tête de course. Surpasser au mieux les adversaires et faire briller ton nom de famille, là était les principaux objectifs. Des amis de la famille, du cabinet, mais aussi les employés y étaient conviés. Le lieu avait été choisi en plein milieu de Manhattan, une vue époustouflante sur l’Empire State Building et Liberty Island au loin sur ce soleil couchant. Une salle spectaculaire qui débouchait sur un rooftop à se damner. New York réservait toujours un plaisir pour les yeux et offrait à n’importe qui, sur un tel building, l’espoir d’un soir, d’être le roi du monde. Un buffet immense et des serveurs aux petits soins pour les convives, ainsi qu’une musique actuelle en fond sonore pour rythmer l’ambiance. Loin de ces réceptions vieillottes, mais restés totalement guindées c’est certain. Assez de folies pour en mettre plein la vue à ceux qui avaient un compte en banque assez important afin de signer de beaux chèques mais aussi de ravir les langues bien pendues, celles qui demain redoreraient un peu plus le doux nom des Sullivan. Et bien entendu de rassurer tes employés sur l'importance au sein de la société, d'où leur présence reconnue pour cette réception. Ce soir, le gala vantait les mérites pour réunir des fonds afin de lutter contre la famine en Afrique centrale. Vêtu d’un costard noir, de ceux qui ont le plus de cachet que ceux que tu mets en journée, pour honorer ce genre de soirées mondaines. Facile pour toi d’évoluer dans ce genre de splendeurs à paillettes cachant les vices les plus abjectes. L’argent fait beaucoup, mais ton masque de calculateur encore plus. Après des sourires factices et des poignées de mains trop chaleureuses, ton regard reconnaît ton amie de ce midi. Habillée d’une longue robe cintrée qui met sa taille de guêpe en valeur, elle s’approche de toi pour t’embrasser la joue. « comme on se retrouve, Monsieur Sullivan », tu lui souris avec plus de sincérité qu’aux autres finalement. « toujours aussi belle, je vais finir par envier, James. » que tu jettes, avec humour. « tu l’es déjà, mais merci beaucoup pour le compliment. Ils sont chers avec toi… » répond-elle pour te provoquer gentiment. Un serveur passe non loin de vous, et tu accueilles deux flutes de champagne pour en offrir une à ton amie. Après avoir trinqué, tu portes le pétillant à tes lèvres. Mais alors que Tam a déjà commencé un monologue sur une affaire judiciaire, tes yeux cherchent. Ton esprit est ailleurs. Tu ne sais pas si elle viendra. Il ne faut pas, et pourtant ton âme de joueur revendique la présence de sa fidèle adversaire. Depuis ce baiser, tu ne cesses pourtant d’éviter un contact de peur de comprendre ce que la brulure de cette bouche a provoqué en toi. Mais c’est plus fort que toi, Jade Beauchamp a foutu un bordel sans nom entre tes murailles jusqu’alors inébranlables.







Dernière édition par Terrence Sullivan le Lun 4 Mai 2020 - 16:56, édité 1 fois
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Jade S. Beauchamp

modératrice
Jade S. Beauchamp


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AGE : 31
STATUT : Un peu trop troublée par l'intensité de ses yeux bleus
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AUTRE(S) COMPTE(S) : 3S (Sixtine S. Sullivan aka B. Lively)

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MessageSujet: Re: come find me. - jade   come find me. - jade EmptyLun 4 Mai 2020 - 0:04

come find me
Terrence & Jade

City of blinding lights ♪
T’as hésité un moment. Un long moment. Pas certaine de vouloir y aller, et puis la seconde d’après ta conscience te souffle que pour faire gonfler le carnet d’adresse, c’est l’idéal. T’es là depuis plusieurs années, évidemment que tu connais l’une ou l’autre personne. C’est tout ce que ta conscience te balance et puis il y a Sarah qui te pousse aussi à t’y rendre parce qu’elle n’a pas la chance d’y aller. Obligation familiale, toi t’as même pas cette excuse. Ta famille est à l’autre bout de l’Atlantique, autant dire que c’est pas ta mère qui t’appellera pour te demander de venir diner avec elle. Pourquoi t’hésites ? La grosse question. C’est même une question à 10 000 dollars, si t’étais pas certaine que la réponse en valait presque autant. Avec ce que t’as fait, tu n’es pas certaine d’avoir envie de retrouver là-bas. Les Sullivan y seront, c’est certains. Tous, sans exception. Pas même une toute petite exception. Il est à Los Angeles pour trois jours t’avait soufflé sa secrétaire alors que t’avais besoin de sa signature. Encore. On est au 4e jour, mais il sera peut-être hors service ? Il aura peut-être chopé la crève ? Il se sera peut-être cassé la cheville en descendant de l’avion ? Et puis tu te rends compte que t’es complètement stupide à l’idée de lui trouver des excuses qui ne seront pas, parce qu’il s’agit de Terrence Sullivan. Tu sais très bien que sa présence est vivement souhaitée à ce genre d’évènement organisée par les Sullivan en personne. Assume, Jade. Mais ton petit secret, tu le gardes pour toi, et il commence à peser lourd. Tu t’imaginais qu’il allait venir te demander des explications ? Ou peut-être encore te démontrer par A + B que même si sur le papier t’es DRH, pour lui tu ne resteras qu’une vulgaire secrétaire, rien que pour te faire chier. Tu regardes l’heure et finalement tu t’apprêtes à quitter le bureau aux alentours de 18 heures – Nash est encore là pour une heure environs, il fermera l’étage. A ce soir Mademoiselle Beauchamp te lance Arrold Sullivan alors qu’il songe enfin à quitter les lieux ; tu acquiesces à l’aide d’un sourire. T’as plus le choix maintenant, si t’étais pas capable de prendre une décision, lui vient de le faire à ta place. Tel père tel fils putain.

Tu rejoins ton immeuble et grimpe les escaliers rapidement. Deauville t’attend sur le meuble qui avoisine la porte d’entrée et tes doigts viennent caresser son pelage. Tu déposes tes affaires sur la table, tu poses ta veste sur le dossier du premier divan venu et tu te poses la question ultime « Qu’est-ce que tu vas porter ? » Ton téléphone se retrouve entre tes doigts bien trop vite et t’explique ton problème à ta copine non sans le ponctuer d’un SOS. Tu traverses l’appartement pour rejoindre ton semblant de dressing à la Jade Beauchamp, et tu cherches une tenue appropriée. T’as des robes, oui. Mais pas le genre qui ferait l’affaire. Ton amie te rejoint et à vous deux, vous cherchez la poule aux yeux d’or. Marina te sort une robe noire que tu n’as jamais eu l’occasion de porter. Sans doute une des seules que t’as accepté de payer au prix plein en y laissant un mois de salaire – Je ne vais pas porter ça, Marina. Tu veux que je chope la crève ou quoi ? Elle te sort une veste en mousseline dont tu ne te rappelais même plus et après un essayage d’une heure, t’es satisfaite. Ou presque. Mais tu feras en sorte de l’être une fois que tu te seras rafraichi les idées sous la douche, une fois que tu auras réussi à dompter tes cheveux et dès que tu seras sur place. Tu refuses de manger, parce que t’as l’impression qu’un gramme de trop pourrait se dessiner en-dessous de cette robe noire. Tu fais abstraction d’autres sujets qui pourraient te démotiver, ou te faire tourner les talons et tu y vas.

Tes yeux se posent partout alors que tu viens tout juste de rentrer dans l’immeuble où se déroule la soirée. T’as réussi à trouver l’emplacement exact en suivant les indications et la musique de fond t’indique que t’es probablement au bon endroit. A l’entrée, un homme te propose de te débarrasser et tu lui tends ta pièce de tissus légère en dévoilant une longue robe noire dos nu avec décolleté et fendue sur le côté. Tu gardes malgré tout ta pochette noire dans laquelle se trouve tes papiers et ton portable et, perchée sur des stilletos, te faisant gagner une douzaine de centimètres, tu t'avances doucement. Ce soir, t’as décidé de laisser tes cheveux ondulés détachés tout comme t’as opté pour un maquillage discret, nude mettant en valeur tes yeux. Tu balaies l’endroit du regard et tu remarques à peine les personnes proches de toi – Jade bienvenue. Vous êtes ravissantes te lance Arrold Sullivan. T’es pas vraiment étonnée qu’il t’appelle par ton prénom à ce genre de soirée, t’es pas non plus offusquée alors que tu sais très bien que venant de lui, c’est toujours très respectueux – Vous connaissez Kathlyn mon épouse ? Que tu salues et que tu ne cesses de contempler avec beaucoup de fascination. Cette femme a réussi à se faire une place dans la vie d’un homme comme Arrold Sullivan, et la voilà propulsée en haut d’une pyramidée dorée. Tu peines à croire qu'une dame émanant autant de douceur puisse être la mère de Terrence et de Nash Sullivan. Puis, une voix que tu reconnais vient éclater ta bulle – Jade ! Je suis content de vous voir. Ca fait longtemps. Je n’ai plus eu beaucoup de nouvelle depuis l’investigation à Miami. J’espère que mon invitation ne vous a pas mise mal à l’aise ? Alban Coleman, Corporate Communication Manager de chez Carlton Field, un homme du début de la trentaine, charmant et séduisant qui t’arrive encore parfois de croiser dans Central Park ou aux alentours du Cabinet – Bonsoir Alban. Non, rassurez-vous j’ai été agréablement surprise de recevoir votre carton d’invitation, mais c’était… compliqué.  Tu te retiens d’en dire plus, t’as pas vraiment envie de donner les véritables raisons qui t’ont poussé à refuser, même si Miami t’aurais bien tentée – J’en déduis que vous êtes toujours chez Sullivan et Cromwell, si vous êtes présente ? En tout cas vous êtes ravissante. Ton sourire s'élargit, puis ton regard passe par-dessus l’épaule de ce cher Alban et c’est le visage de celui que t’as presque cherché à croiser toute la semaine qui se dessine dans ton champ de vision. Tu n’écoutes plus ce que Coleman te raconte, et tu te contentes de l’observer, lui, et la seule chose que tu remarques, c’est que contrairement à toi, lui il est accompagné d’une somptueuse jeune femme. Ca te blesse un peu, beaucoup. Trop ? Jalousie quand tu nous tiens. Finalement tu te forces à regarder ailleurs alors qu’Alban te rappelle à l’ordre – Jade ? Venez j’aimerais vous présentez un de mes plus proches collaborateur et brillant avocat en droit des affaires. T’as à peine le temps de dire quoi que ce soit, de ramener ton esprit à l’instant T qu’il t’invite à t’enfoncer un peu plus dans cette marée humaine qui scintille de mille feux – Adam, je te présente Jade Beauchamp, elle est DRH chez Sullivan & Cromwell. Jade, je vous présente Adam Davidson. Il travaille pour nous, justement au Bureau de Miami pour lequel je vous avais invitée et à partir de cet été, il devrait commencer une permanence à New-York également. L’homme te scrute de la tête aux pieds et t’as déjà compris le genre d’énergumène dont il s’agissait  - Enchanté Jade. Je me permets, votre prénom est ravissant comme la personne qui le porte. Vous permettez ? L’homme ne te laisse pas le temps de répondre qu’il est déjà parti et en le suivant du regard, tu comprends qu’il est parti vous chercher un verre – Vous connaissez les Sullivan depuis longtemps ? oses-tu demander. Pour se réintégrer à votre petit groupe, Adam se glisse entre toi et Alban et te glisse la main dans ton dos nu. Un geste que tu n’apprécies pas réellement, mais sans doute est-ce le prix à payer dans ce genre d’endroit ? – Mon père est une vieille connaissance d’Arrold, et j’ai fait mes études avec Nash. On peut dire que oui. Par contre je m’étonne de voir qu’ils ont fait de vous la responsable de leur service de ressources humaines. L’Amérique et la France ont une vision du recrutement totalement différente. Là où les Etats-Unis sont de vrais requins, le pays de la Gastronomie et du bon vin est encore à la traine. Loin de moi l'idée de vouloir douter de la réelle motivation de vous avoir engagée, mais étant donné cette constatation, vous ne pensez pas qu’il y a matière à se poser la question ? tu fixes l’homme en face de toi, qui semble prendre plaisir à te voir te décomposer sur place et tu cherches une quelconque réponse à lui donner. D’habitude, t’es pas trop mauvaise, mais là t’étais pas prête. Tu t’étais conditionnée à passer une soirée tranquille, loin de Terrence Sullivan et voilà que tu tombes sur un gars presque aussi abjecte que lui, si pas pire – C’est quoi votre problème avec les français dans ce pays ? Là où moi j’ai fait des choix qui me regardent, d’autres restent bien sagement dans leur fauteuil de bureau à regarder l’argent tomber du ciel. C’est pas un crime de s’ouvrir à d’autres horizons, Monsieur Davidson. Qu’importe la motivation ayant poussé Monsieur Sullivan à m’engager, le résultat est là. J’y suis depuis sept années, et le cabinet tourne toujours aussi bien. Rassurez-vous, même si la France est à la traine, j’ai au moins les facultés et la souplesse d’esprit pour me calquer aux méthodes américaines. L’homme te fixe du regard alors que t’as envie d’aller voir ailleurs – Je crois que je sais, pourquoi ils vous ont engagée, Jade. Alban cherche des personnes comme vous pour nos bureaux de Miami. Tu sens toujours sa main venir se poser dans le bas de ton dos et discrètement, t’essaies de faire en sorte de t’en dégager. Tu portes ton verre à tes lèvres une fois encore, parce qu’il est probablement ton seul allier ce soir et tu te retournes, tu regardes autour de toi et à nouveau ton regard se pose sur lui. Tu le fixes, tu le cherches du regard, tu te perds dans tes songes et puis de nouveau cette main qui frôle ta peau et qui te fait sursauter – Jade, je vous laisse ma carte. Ca vous dit qu’on aille s’asseoir un peu pour parler de vos motivations ? Et tu bug. T’as pas envie de dire oui, mais t’oses pas dire non. Tu veux éviter le scandale et pourtant t’es à deux doigts de hurler et de lui balancer ton verre à la figure.


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Terrence Sullivan

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MessageSujet: Re: come find me. - jade   come find me. - jade EmptyLun 4 Mai 2020 - 20:31

 

come find me.
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Les sourires se bousculent. Les visages connus te saluent. Les attentions sont autant fausses que tout bonnement sympathiques dans cette profusion grandiose de faux artifices. D’habitude tu te mêles avec brio entre les paillettes et les tromperies. C’est trop facile pour toi d’être comme un poisson dans l’eau au coeur de ce genre d'aquarium. Un requin perfide qui maîtrise l’atmosphère pour arranger ses affaires. Parce que même si la volonté de la soirée se veut bienfaitrice, chacun sait ici qu’il est là pour faire bonne figure. Pourtant ce soir, c’est comme si ton esprit n’en pouvait plus de cette prison infernale dans laquelle tu t’escrimais à l’enfermer depuis des jours. Comme à l’accoutumée, ta raison te persuade de n’y accorder aucune attention, persuadé que tout reste sous contrôle. Comment pourrais-tu t’emballer pour si peu ? Un baiser volé, deux-trois phrases jetées... et voilà que tu brûlais tout entendement. A chaque fois que cet épisode repassait pour te gifler à nouveau, l’intensité était toujours plus héroïque. Te laissant ce goût d’inachevé sur les lèvres. Bien sûr que tu aurais pu la rattraper pour lui jurer qu’elle ne resterait qu’une petite employée de bas étage, mais là encore tu signerais bien trop d’intérêt que tu n’étais pas prêt à reconnaitre. T’aurais pu également lui indiquer que venir débouler à nouveau dans ton bureau à 10h du matin n’avait rien d’un temps libre et qu’elle pouvait rapidement faire ses affaires si elle se croyait payée à batifoler. Mais le dernier amendement qu’elle ait promulgué a embrasé tout effort pour la retenir. Car à la place de piétiner sa fierté à elle, tu aurais perdu le contrôle pour à ton tour violenter la chasteté de ce baiser. Tes lèvres et tes mains auraient été beaucoup moins sages. Et cette constatation te rendait dingue. Suite à quoi, tout prétexte était bon pour lui donner le change. Pour te charger d’indifférence et oublier cet écart de conduite. Malheureusement tu n’oubliais toujours pas le goût de l’audace à la française.

« Terrence ? » Une voix semble répéter ton nom. La soirée caritative te revient alors que ton amie semble attendre quelque chose de toi. Cette attention trop hasardeuse, il semblerait. « tu pourrais au moins faire semblant de m’écouter… » dit-elle, faussement vexée. Tu souris à peine, mais tes yeux fugueurs sont déjà repartis. Attirés inexorablement par le tissu moulant qui vient d’agiter ce drapeau rouge dans ton cerveau. Indéniablement, tes yeux redessinent les courbes de cette robe noire, délicieusement échancrée. Sans vulgarité aucune, dévoilant ce qu’il faut deviner mais pas trop. « Pas assez » que semble te répète une voix tout bas. Mais il y a aussi ce grognement, jusqu’alors inconnu, qui te crie, par-dessus le reste, un « pas ici ». Tu les as vu toi aussi, ces regards masculins qui spéculent déjà au fantasme sur la peau dorée de ce dos dévoilé. Les hanches marquées par la soierie trop fluide. Mais t’es bien le seul à comprendre que les yeux verts te cherchent eux aussi. Si tu détournes de peu le regard pour revenir sur Tamara avant d'être pris en faute, un rictus content trahit le coin de tes lippes. Ce petit truc qui gonfle un peu plus ton ego. T’aimes ça que les émeraudes te réclament, hein Terrence. De nouveau pendu aux dires de ta voisine, tu peux enfin lui répondre car ton vœux vient d’être réalisé. Elle est là. Dans ton périmètre. A réclamer elle-aussi ce je-ne-sais-quoi d’un peu trop fou. Trop incertain. Aux mille doutes. Et une seule tentation.

Par contre… Ce qui était convenu, c’était de susciter son intérêt à elle. Pas le tien. Cette petite jalousie que tu avais vu apparaître un soir, alors que tu l’appelais de LA. Suite à la sublime intervention de Sofia qui avait suffi à réveiller la petite lionne du Queens, pour te ravir au plus haut point. C’est à ce moment-là que le soupçon d’interférences émis par Baddest Girl in Town avait pu se confirmer. Le jeu avait ainsi pris toute son ampleur. Toutes ses saveurs. Mais il n’avait jamais été convenu que tu haïsses intérieurement tous ces pervers de cette pièce prêts à croquer la jolie française de ton service RH. La jalousie n’est pas un mot faisant parti du vocabulaire du grand calculateur qu’était Terrence Sullivan. Tu le réfutais cordialement. Puisque tout ce que tu souhaiter avoir, tu le possédais. A part... ce petit brin de femme, symbole d'une résistance fière à sa patrie d'origine. Et pourtant toi tu vois rouge quand cette main-là vient toucher ce qui pourtant ne t’appartient pas. ‘petit trois, la perte de contrôle n’est pas toujours là où on le pense, Terrence.’ Cette phrase qui te glace le sang, réchauffe tes tempes et pourraient finalement te couter plus que tu ne le crois. Cependant dans ce genre de soirée, si tu faisais parti clairement des prédateurs. Tu n'étais pas le seul requin finalement. Cela se confirme une nouvelle fois lorsque tu vois Jade aux prises avec un autre homme que vient de lui présenter Alban Coleman. Le fils Davidson. Un avocat compétent. Sa parentalité et son statut lui prévaut de connaître ton cercle proche, ton père et ton frère. Sa réputation de don juan n’est plus à faire, comme sa manie horripilante de chasseurs de têtes. Si encore il faisait cela avec classe et subtilité mais tu ne l'as jamais trouvé très intéressant mêmes dans d'autres soirées comme celles-ci. C’est alors que, à nouveau, les yeux de Jade s’accrochent aux tiens. Plus ardents que jamais. Ces doigts intrus sont de nouveau accrochés à son corps et te font quitter tout raisonnement. Après avoir pris congés auprès de Tam, t’es alpagué par deux autres greluches et un ami de ton père. Sans effort, tu leur promets de revenir plus tard pour enfin arriver à te faufiler habilement jusqu’au ‘couple’. Afin de clamer une entrée remarquée, tu saisis sans détour la carte de visite qui est venue faire le pont entre Davidson et la jeune femme. Leur attention est tout à toi.

« Adam Davidson… » tes iris foudroient forcément cette main restait accolée au dos de Jade. Le dénommé Adam tressaille un peu,  c’est saisissant dans sa posture alors qu'il essaye tant bien que mal de garder la face. Mais guère longtemps puisque le malaise est colossal dans ce que t’imposes seulement avec les yeux. Ta propre main tendue l’entraine à la serrer pour te saluer. « Terrence Sullivan, ravi de vous revoir ! La soirée est splendide, mon cher. » Malgré cette envie de paraitre gratifiant, tu vois bien sa mâchoire qui se crispe sous ta poigne trop rude, trop ferme, censée lui faire oublier de caresser à nouveau la peau de la jeune femme. Pari gagné car il laisse sa menotte retomber le long de son corps. Mais tu n’en as pas terminé. Oh non. « j’espère que vous n’essayez pas de débaucher les perles rares de Sullivan & Cromwell ? » ta voix se veut taquine, bien que ton regard a pris la teinte des icebergs. « ne me dites pas que Coleman vous a envoyé ici car vous peinez à trouver des gens compétents sur la sunbelt, hein Adam ? » et alors qu’il semble vouloir répondre, tu as déjà tourné les yeux pour capturer ceux de la jeune femme. Le cœur de ton intervention finalement. Ravi, tout bas, de faire bruler tes prunelles sur les siennes  « bonsoir Mademoiselle Beauchamp… excusez ces américains, ils n'ont pas l’habitude de respecter les convenances quand il s’agit du boulot. Mais je vais faire tout ce que je peux pour leur expliquer que vous êtes en temps libre… je sais que cela vous tient à coeur d'utiliser ce temps comme il vous plait. » c’est léger et joueur, mais moins vindicatif que d’habitude. Une fois de plus, t’es certain qu’elle comprendra la double allusion de ton propos. Bien sûr que t’as ce masque d’acteur hollywoodien. Celui qui se doit d'être si parfait, si sociable pour les autres… mais avec elle. C’est étrange. Ta pertinence à vouloir l’ignorer ces derniers temps à un gout acre tout à coup. La bienséance voudrait que tu la complimentes sur son allure de ce soir mais tu ne le fais pas. Tu ne peux pas changer ce qui ne veut pas l’être. T’assumes encore à peine cette intervention pourtant bien jouée il faut l’avouer. Puis, il y a cette résistance, ce besoin de la voir juste un peu bondir sur ses grands chevaux pour mieux te contenter alors pourquoi ne pas lui laisser le sentiment que sa beauté t'indiffère encore un peu. Salop. « nous ne voulions pas vous faire d’affront en nous laissant vanter les mérites de votre Directrice des Ressources Humaines. Un bijou dont on ne peut pas rester de marbre, vous en conviendrez. » intervient le Adam. « vous savez mon cher Adam… Américaines ou françaises, elles détestent généralement d’être comparées si facilement à un objet. En plus, il paraît que certaines sont plus exigeantes et révolutionnaires que d’autres, je me méfierais si j’étais vous… » tu souris de nouveau en toisant l’avocat. Il s’indigne en silence, tu viens surement de déjouer un peu trop les plans qu’il avait à l’égard de ta DRH. Tant mieux. Parce que s’il insiste tu risques d’être beaucoup moins magnanime par la suite. « Puis-je vous offrir un nouveau verre de vin blanc, Jade ? » mais l’avocat revient à la charge, ne s'avouant pas vaincu. Et c’est tout naturellement que tu renvoies, sûr de toi, du tac au tac. « C’est inutile. Elle préfère le rouge. Vous êtes vraiment mauvais mon cher Davidson… c’est dommage de perdre autant de points avec vos lacunes en matière de relations internationales. Il ne suffit pas d’apprendre un code pénal pour remporter un procès des fois, il faut savoir prendre les chemins de traverse. » ça t’a semblé si facile de répondre ainsi, mais bien vite en ton fort intérieur la raison ne peut s’empêcher de faire la lumière sur cette information recueillie le soir du bal masqué à Central Park. Forcément tu ne laisseras rien transparaitre sur ce visage calculateur, et pour y pallier un peu mieux tu fais signe au serveur de venir prendre la commande adéquate. Tu finis enfin par ranger la carte de Davidson dans la poche intérieure de ta veste de costume, le sourire narquois aux lèvres pour reposer ton attention sur la jeune femme. « quoiqu’il en soit, messieurs… Les Sullivan n’ont pas l’habitude de prêter leurs trésors. Vous me comprendrez, j’en suis sûr ? Je la garde encore pour une soirée au moins.  Puis, je lui laisserais le choix de vous rappeler plus tard… mon principal soucis est de veiller sur le bien-être des mes employés après tout, c'est un défaut de perfection maladive de ma part apparemment... Mais j'y travaille. Qu’en pensez-vous, Jade ? »




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MessageSujet: Re: come find me. - jade   come find me. - jade EmptyLun 4 Mai 2020 - 23:56

come find me
Terrence & Jade

City of blinding lights ♪
L’endroit est sublime et chaque recoin attire ton attention. T’es presque en train de te demander où leur est venu l’idée de ce genre de décoration : pas de trop ni trop peu, juste ce qui tape à l’œil sans que ce ça ne soit désagréable pour les yeux. Les tenues de ces dames qui t’entourent attisent ta curiosité et ton côté un peu trop féminin. Tu les envies, toi aussi tu rêves de jolies robes, de jolies chaussures ; sans avoir l’impression de claquer un mois de salaire pour du superflu. Un jour t’y arriveras peut-être. Tu ne sais pas encore comment, mais t’as de l’espoir. Peut-être que toi aussi tu rencontreras un milliardaire capable de t’offrir une montagne de tenue pour chacune des soirées où tu devrais l’accompagner. Tout ça, c’est dans les films Jade. Ca n’existe pas vraiment et pourtant t’es presque certaine que la moitié des femmes présentes ont dû claquer une partie de la fortune de leur époux pour cette soirée. Tu souris bêtement à ces pensées et tu te laisses entrainée par Alban Coleman vers d’autres aventures, d’autres rencontres. Tu poses tes yeux sur cet homme que tu ne connais pas, qu’il te présente. Adam. Malgré toi ton attention est ailleurs, tu ne peux t’empêcher de détailler la tenue de cette blonde qui l’accompagne lui. Le corps qu’elle, sa prestance aussi peut-être un peu. Et finalement, tu détournes le regard pour le poser à nouveau sur Adam, qui tente tant bien que mal de te maintenir en haleine. Il te fatigue plus qu’autre chose, et t’en espères même de pouvoir t’échapper de cette soirée plus tôt que prévu. C’est peut-être pas si amusant, finalement. C’est pas ton monde, Jade. Et si eux parviendront à marquer ton esprit, toi tu ne resteras qu’une petite française insignifiante dont ils ne se rappelleront peut-être que ton prénom, alors qu’il ne contient que deux vulgaires petites syllabes. Tu cherches Terrence du regard, tu le croises et aussitôt tu regardes ailleurs. Tu te décales. Encore. Et tu attrapes le verre qu’Adam te tend en échange d’un sourire pour le remercier. Ces mains qui te tripotent, ça te dérange. Ca te dégoute aussi un peu et tu te gifles mentalement d’avoir mis cette robe. D’être venue. Et puis systématiquement, l'éclat de rire d'Arrold un peu plus loin te pousse à le regarder, lui qui ne t’a pas vraiment laissé le choix que d’être présente ce soir. Tu les fixes malgré toi, sans te rendre compte que ce n’est pas réellement approprié, que ça peut mettre mal à l’aise. Adam te tend sa carte, et tu n’as pas le temps de l’attraper qu’une intrusion s’en empare. Tu ne dis pas grand-chose, tu contentes de le fixer, de le détailler du regard et t’as l’impression de te perdre. D’oublier où tu te trouves. Une main vient se poser sur ton bras et à nouveau tu sursautes, tu sors de tes pensées et ta bulle éclate encore – Tout va bien Jade ? Tu te retournes vers l’homme de la soirée et tu comprends que tu aurais peut-être dû t’abstenir de le fixer. Tu ne sais pas quel message t’as bien pu lui envoyer mais pas celui-là quoi qu’il arrive – Tout va bien, merci. Dis-tu à Arrold Sullivan. Tu mens, mais t’as l’espoir qu’il ne discerne pas les menteurs aussi facilement dans ce genre de situation, lui le brillant avocat – Messieurs, passez une bonne soirée. Continue-t-il à l’adresse des deux floridiens et tu ne loupes pas le regard qu’il lance à son fils non sans un geste de la tête vers un homme un peu plus loin. Un client sans doute, le genre de gros poisson qu’il faut chouchouter, bien entretenir peut-être. T’as jamais vraiment compris comment il fonctionnait avec ses rejetons, c’est probablement l’énigme à résoudre dans cette famille. Ils se comprennent sans se parler, ils se parlent sans se faire entendre, jamais. Et toi, t’essaies de comprendre l’incompréhensible. C’est pas ton monde, Jade. Arrold Sullivan retourne vers sa bien-aimée et tu remarques les gestes discrets, mais attentionnés qu’il lui porte, et la voix de Terrence te ramène à l’instant X. Ah oui. Eux.

T’as bien compris les intentions de ce Adam. Des intentions qui ne t’intéressent d’ailleurs pas. Que ce soit ses avances physiques ou purement professionnelles, mais contrairement à toi, Terrence Sullivan parvient à les remettre gentiment à leur place, là où toi tu lui aurais déjà hurlé haut et fort que t’en as rien à faire de ce qu’il te propose. Voila un peu la communication à laquelle tu songeais sur ce banc, l’autre soir. Lui, il l’amadoue et toi, tu la subis. Ou tu la perds totalement. Tu t’accroches à son regard lorsqu’il s’adresse à toi, et tu attrapes ses sous-entendus au vol. Tu te retiens de sourire et préfère plonger ton nez dans ton verre – On est professionnel ou on ne l’est pas, Monsieur Sullivan. Toi aussi t’es capable de glisser des sous-entendus, alors que ce matin-là, t’avais été tout sauf professionnelle. Mais t’avais eu envie, au risque de ce qui pouvait arriver après. La suite de l’échange entre Terrence et Adam te plait moins, ton égo est moins sollicité. Pire, il est même totalement ignoré. Là où toi t’avais probablement réussi à faire prendre du galon à celui de Terrence Sullivan, lui venait de piétiner sur le tien tel un paillasson devant l’appartement d’un immeuble planqué dans le Queens. Tes traits de visage se tendent, et ton envie de prendre congé et de te faufiler jusque-là sortie prend de plus en plus de place dans ton esprit au fur et à mesure que l’heure s’écoule. La prochaine fois, peut-être que si tu venais en jeans, qu’il remarquerait que t’es sapée. Ou … Un sac poubelle ? Ca te ferait économiser. Tu ne vaux pas toutes ces femmes, Jade. Ton doigt tapote la paroi de ton verre, preuve que tu t’énerves toute seule. Et puis l’autre qui réattaque avec son verre de vin. T’es prête à répondre, mais Sexy Sullivan réplique avant toi, il te coupe le sifflet, même. Tu le fixes, des points d’interrogations dans les yeux, t’aimerais savoir d’où il connait cette information. Tu ne te rappelles pas avoir eu un récent diner aux chandelles avec lui, ou alors t’étais trop bourrée et tu ne t’en rappelles pas. Ma pauvre, c’en est presque désespérant. Tu t’embrouilles, tu ne piges plus rien, mais tu comptes bien la lui poser, cette question. Soirée de gala ou bureau, il n’y échappera pas. Oh ça non. Terrence range la carte de son interlocuteur, qui t’étais destinée, et ce dernier en sort une de plus qu’il s’empresse de te tendre – Attendez, Jade. J’en ai une autre. Peut-être pourriez-vous me donner la vôtre. Cette fois-ci, tu la saisis avec un air plein de soupçon et t’en lis le contenu. Tu détailles l’homme du regard, tu le vois parader comme un paon alors que Terrence a repris le dessus sur la conversation. Tu lui coules un regard, et t’es presque certaine qu’il essaie de te faire frémir en choisissant les bons termes. Tu plonges ton regard dans le sien, t’essaies d’y lire quelque chose, ou tout simplement une réponse. Finalement, tu déposes ton verre sur le plateau du premier serveur qui passe – J’en pense que ça dépend de la soirée que vous me promettez, Terrence. Vous qui êtes si bienveillant sur le bien-être de vos employés. Dis-tu en appuyant bien sur ce dernier mot. Et puis finalement tu tends à nouveau la carte à Adam, alors que tu ne la souhaites guère – Je ne suis pas à la recherche d’un nouveau boulot, Monsieur Davidson. De plus, je trouve votre moyen de recrutement assez rustre et bien trop simple. Mais c’était sympa votre petit numéro de psychologie inversée. Je ne connais pas exactement les raisons pour lesquelles j’ai été recrutée chez les Sullivan, puisque d’après-vous, ce n’est clairement pas pour mes facultés, ni pour mes compétences, mais au moins je sais ce à quoi je dois m’attendre avec vous et ça ne m’intéresse pas, désolée. Vous savez ce qui me plait chez les Sullivan ? Et je ne dis pas ça parce que l’un d’entre eux est parmi nous, mais ce que j’aime chez eux, c’est que je ne sais pas vraiment où je vais, mais je sais que j’y vais. Vous ne m’avez rien promis de tel, dans tout votre baratin de comptoir. T’en attends pas moins de lui, il est avocat après tout. Tu soupires et tu forces le sourire quand un de ton équipe vient te saluer en te complimentant sur ta tenue – Terrence, je compte passer au cabinet de la semaine pour le dossier Beaver Engineering Group. Mon père m’a dit qu’Arrold vous avait laissé la main à vous et votre frère. Je vous ai adressé un mail à tous les deux à ce sujet la semaine passée, je n’ai encore eu aucun retour. J’espère que vous avez de quoi nous proposer quelque chose à mon client et moi, sinon je pense qu’il faudra régler tout ça au tribunal. Jade, on se recroisera très certainement. Je suis heureux d’avoir fait votre connaissance. Belle soirée à vous. Tu lui adresses un sourire forcé et tu les regardes s’éloigner pour finalement te planter juste en face de ton supérieur hiérarchique, que tu ne quittes pas des yeux. – Etes-vous au courant qu’on ne laisse pas patienter une dame ? T’aimerais parler de sa blonde qui semble vouloir le voir revenir vers lui, alors que tu viens tout juste de lui couler un regard ; mais t’es plutôt en train de parler de toi et de son absence à lui. Toute la semaine. Comme par hasard. Non parce que d’habitude, quand il est à l’autre bout du pays, tu peines à lui rappeler que vous n’avez pas le même fuseau horaire. – Vous me promettez quel genre de soirée ? Non parce que pour le moment j’ai pas réellement envie de rester, et il parait que vous êtes attentifs à vos employés. Tu regardes autour de toi, tu te perds dans tout ce que tu vois, dans ce côté bien trop surfait qui te fait prendre conscience que ce n’est pas toi. Ca t’en fait presque flipper, ça te met mal à l’aise et puis tu croises tes bras dans un frisson  - Laissez tomber, c’est pas grave. Finis-tu par reprendre. T’aimerais lui demander ce qui lui plait dans cet endroit, parce qu’à part la vue il n’y a rien de vraiment excitant. Si, lui. Mais c’est un autre débat que tu gardes pour toi et tu te gifles mentalement rien que pour y avoir songer. L’alcool surement. Mais… C’est pas ton monde, Jade.



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Terrence Sullivan

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MessageSujet: Re: come find me. - jade   come find me. - jade EmptySam 9 Mai 2020 - 16:01

 

come find me.
ft. @Jade S. Beauchamp

- be mine -

C’est un doux engrenage que tu es persuadé de maîtriser. Tu t’étais promis tant de choses, alors il était hors de question qu’il en soit autrement pour toi. Mais en t’approchant de ce petit groupe, es-tu sûr de toutes tes intentions ? Parce qu’il serait difficile de nier ce tissu fin qui épousent les courbes de ta DRH comme d'ignorer ce rapprochement dangereusement initié par ce Davidson. Et pourtant… Tu sembles vraiment mettre cela sur le coup du chasseur de têtes et de ses magouilles peu intègres alors qu’il est invité à une soirée de bienfaisance. Qui plus est orchestrée par ta famille. C’est presque indécent de débaucher une employée de son hôte de soirée. Si tu devais être amené à le faire, tu sais que t’agirais avec plus d’élégance envers un concurrent. Mais dans le cas de cet homme-là apparemment, tous les coups sont permis. Alors soit. C’est là que tu sembles jouer tes pions pour éliminer tous les pare-feu mis en route par Jade Beauchamp dans ton cerveau, depuis qu’elle a débarqué au gala. Seulement au gala ou cela va plus loin que cela ? Mais pour répondre à tous ces doutes encore une fois, tu les évinces par ton indifférence, tu choisis la manière douce en surface. Et tellement incisive en profondeur. Ravi d’éconduire ce petit con, son bagout de dragueur de seconde zone et sa main trop longtemps égarée. Néanmoins une autre mise en garde, que tu n’avais peut-être pas vraiment anticipé, te prend au dépourvu. L’apparition de ton père dans cette équation. C’est automatique, ton visage reprend ce masque indélébile. Tes épaules se crispent légèrement alors que tu regardes l’échange entre le paternel et la DRH. Ce n’est pas de la jalousie, mais ce stupide sentiment qui vient encore te ronger à ce moment-là. Le même que les dernières fois où Jade a imagé ton patriarche dans vos conversations, te réduisant ainsi à une infériorité à laquelle tu veux à tout prix déroger. Tu as passé tant d’années à te distinguer de lui, à vouloir le surpasser. Tu croyais être enfin sur la bonne voie et cette petite employée remettait tout en doute, en un simple battement de cils. Là, voilà que tu oscilles encore entre cette attirance et cette haine. L’ambivalence dans la confrontation de vos deux êtres. Si différents. Le regard de ton père te fait ce signe sans mot. Ce n’est pas la peine. Tu acquiesces subtilement la tête pour qu’il comprenne que tu as bien reçu le message, puis il disparaît. Ravi d’avoir fait son effet. Cette mise en garde face à ce Davidson dont il connaît aussi les manœuvres. L’avocat a sa réputation, c’est vrai et cela n’a jamais échappé à Arrold Sullivan. Grand bien lui fasse, tu as contrecarré à temps ce qu’il prévoyait. Mais tu sais aussi que tu ne peux pas aller trop loin avec ce genre d’énergumène. Alors même si tu sais que ton flegme doit reprendre le dessus, tu n’oublis pas d’indiquer qu’il n’est pas ici non plus sur son terrain de chasse.

Les réponses de Jade viennent alors jouer adroitement sur tes allusions. Et encore une fois tu ne peux empêcher cette répartie de ravir ton goût pour la compétition. Ce qui est sûr c’est que vous êtes tous les deux certains de jongler sur des frontières sensibles. Comme si encore une fois vous attendiez que l’autre les transgresse pour bouter le chemin de l’adversaire. Cependant, l’ombre de l’avocat est encore trop omniprésente pour que tu frôles plus avant les barrières de cette petite bataille franco-américaine. D’ailleurs, Adam vient à nouveau de faire preuve d’arrogance en sortant une nouvelle carte à l’attention de Jade. Tu fulmines instantanément, mais te contenant pour éviter l’esclandre. Ce n’est pas ton genre de faire cela. Au pire, plus tard tu t’occuperas de sermonner Jade Beauchamp d’avoir été un peu trop convaincante avec sa tenue pour laisser se lourdeau faire le paon avec effronterie. La jeune femme s’en saisit, et tu es sûr que tes yeux se glacent lorsqu’elle y porte un peu trop d’attentions. Puis contre tout attente, elle lève le vert de ses yeux sur toi afin de répondre à ta question. Laissant un temps l’autre sur le carreau. Cette soirée promise qu’elle accepte à tes côtés, on dirait.  Ta méfiance est là bien entendu, prête à tempérer ton ego déjà bien trop content. Tu dois t’attendre à tout avec cette femme, malgré tout. Jade finit par rendre la carte à son possesseur, ajoutant ainsi une réponse audacieuse. Ce petit chaton perdu que tu avais vu il y a quelques minutes avant d’intervenir semble avoir disparu lorsque tu l’entends envoyer Davidson sur les roses. Intérieurement, c’est un festival car tu sais que tu n’y es pas pour rien. Qu’importe ce qu’elle tentera de justifier lorsque tu lui remettras ce moment sous le nez. Par contre, sa façon de prendre l’ascendant à même l’air de t’impressionner. Te surprendre peut-être un peu aussi. Hors de question de lui avouer que ce visage de lionne te trouble plus que de raison, par contre t’assistes au spectacle avec exaltation. Le Adam en question essaye de récupérer sa face en s’adressant à toi cette fois. Hautain et presque dénué d’intérêt, tu oses quand même le sonder quand il t’interpelles. Ce fameux mail dont il te parle tu l’as bien reçu. Son air suffisant sur le fait de douter de ton professionnalisme ne te fait même pas ciller. Vous en avez déjà parler avec Nash. Et son avis comme le tien est bien de récupérer le client Beaver plutôt que de graisser la patte de cet avocat de seconde zone. Ton frère est déjà sur le coup depuis quelques jours. Vous jouez vos cartes vous aussi, mais bien plus subtilement que de laver votre linge sale en public. Seulement tu n’ajouteras rien là-dessus. Il t’agace et tu as juste envie qu’il disparaisse de ta vue, c’est presque gamin la manière dont il essaye de jouer dans ta propre cour. Ceci dit, le regard de ton père te revient. Alors autant choisir la voix calme et imperturbable. L’indifférence a toujours été le meilleur des mépris. « je crois que vous avez aussi besoin d’une secrétaire compétente en plus d'une DRH, Adam. Chez moi ce genre de rendez-vous, c’est mon assistante qui s’en occupe pour moi. Elle a fait le nécessaire, à voir si le problème ne vient pas d’un soucis de votre propre communication interne. Là… ça serait plus soucieux pour vous. Dans tous les cas, profitez bien de la soirée, messieurs. » Il n’ajoute rien, hormis un petit regard noir que tu as déjà délaissé, ravi de les voir dégager. Tes prunelles sont de nouveau happées par la silhouette de la jolie brune. Maintenant seul à seul, mais pour combien de temps ? Jade fait alors allusion à ton amie, laissée de côté. Son attention se porte sur Tamara, plus loin, qui te lance un coup d’œil amusé. A-t-elle assisté à cette scène ? Tu t’en fous un peu, mais tu espères surtout que personne de très important ne peut déceler autre chose dans vos échanges. Pourtant vous ne faites rien d’autre que discuter à priori. Ou alors tu as peur qu’un tiers puisse deviner le bordel évident dans ton cerveau. Ce fameux vacarme qui tambourine maintenant encore plus fort alors que tu sens cette atmosphère chaleureuse reprendre ses droits à chaque fois que tu te retrouves avec cette femme. « oh ça...j’ai encore des problèmes d’éducation, vous le savez bien. » que tu ne peux t’empêcher de laisser échapper, doucement provocant. Mais cette jalousie dont elle fait preuve ne te laisse pas indifférent, ça t’amuse, ça te plait un peu trop. D’ailleurs tu as bien envie de t’en délecter encore un peu, mais il y a cette ombre qui passe dans les émeraudes. Déception ? Tristesse ? Tu ne comprends pas trop. Jade revient alors te poser sa question sur tes projets pour la soirée. T’y décèles cette fois pour sûr cet air déçu. Un peu désenchanté même. Tout sourire a disparu et ses iris papillonnent autour de vous, cherchant l’échappatoire ou l’envie du mieux quelque part. Tu penses comprendre qu’elle se sent de trop ici, pourtant tu étais prêt à parier que les paillettes étaient la chose qui l’attirait bien plus que de raison. Comme beaucoup de ces arrivistes prêts à vendre père et mère pour appartenir à ton monde. Tu pourrais te foutre de sa gueule, d’ailleurs tu y songes. Ce serait bien plus simple car ça cacherait maintenant cette gêne qui t’inonde. Tu détestes ce que tu devines dans les désillusions maintenant peintes clairement sur son joli visage. Et quelque part ça te fout en rogne aussi, t’es pas le genre à t’inquiéter comme ça. Quoique tu es pu dire sur l’attention vouée à tes employés tout à l’heure. Les états d’âmes, tu les proscrits toujours. Et pourtant… même ce « laissez tomber » a le goût de la défaite que tu lui refuses. Elle s’est complètement refermée sur elle-même, croisant les bras comme pour se protéger de ce monde qui l’entoure. On est loin de l’ascendance qu’elle possédait tout à l’heure pour réduire Davidson. « je vous ai connu plus combattive que cela. Ca ne vous ressemble pas d’accepter les défaites. Même quand vous les perdez, vous n’êtes pas assez bonne joueuse pour dire oui à l’échec… je sais de quoi je parle en plus, puisque j’ai la fâcheuse habitude de toujours gagner contre vous. » ce n’est pas incisif. Légèrement moqueur surement. Un peu narquois, un brin amusé avec l’espoir d’éveiller la lumière dans les yeux verts si rebelles d’habitude. Tu veux qu’elle réagisse en la poussant au bord de ses principes. La faire reprendre des couleurs avec des mots que t’es sûr qu’elle ne pourra pas accepter. Vous êtes proches à nouveau, bien que tu gardes quand même cette distance de convenance pour ne pas attirer les regards. Néanmoins, tu te veux plus intrusif. Ton regard de nouveau accroché au sien pour ne plus le voir s’échapper ailleurs. Ta voix plus grave, plus basse aussi, seulement pour qu’elle l’entende. « Baissez-vous vraiment les bras maintenant, Mademoiselle Beauchamp ? » tu parles de la soirée ou d’autre chose ? Impossible de savoir. Ton esprit te hurle encore que tu vas trop loin. Ce « pas ici », ce « pas elle » et ce « pas maintenant » te clament de dégager. Mais t’es encore là à martirisez ta raison prête à se bruler contre la sienne. Putain…


« Jaaaaade ! tu as pu venir ! » une voix que tu reconnais vient faire éclater cette bulle à nouveau. T’es prêt à laisser ton naturel prendre le dessus en levant les yeux au ciel et à dégager la jeune assistante de Jade qui arrive vers vous, puis tu te retiens. Est-ce la bonne échappatoire pour toi ? Oui. Non. Tu ne sais pas. Une série de doutes vient te gifler mentalement. Qu’est-ce que tu fous, Terrence ? T’enfuir hors de cet endroit avec ta DRH n’est pas une très bonne idée. Surtout si on vous voit. Ces questions-là, tu n’as pas du tout envie de les avoir dans la bouche des autres non plus. « sauvez par le gong, on dirait ? » que tu envoies, avec ce petit sourire traitre. Tu la détestes tellement de te faire vivre autant d’incompréhension. Mais à vrai dire tu hais encore plus la petite employée qui vous approche toujours plus. Prête à détruire cette chose que tu ne peux nommer. Ce truc qui ne peut pas exister. Toutefois, ton entendement est encore mis sur la touche quand tu ajoutes à l’attention de Jade, plus arrogant que jamais « rejoignez-moi en bas de l’immeuble dans dix minutes. » Apparemment ta décision est prise. T’as rien prévu. Et cela te ressemble trop peu. C’est comme si cela faisait des jours que tu retenais un peu trop d’impulsivité. Cette fureur que tu as pourtant toujours maitrisé avec brio. Tu quitte son champ de vision, pour t'éloigner, mais avant... « avec cette robe… vous frôlez presque la perfection, Jade. » c'est un murmure brulant juste à ton attention, en passant derrière elle. Ton souffle effleurant sa nuque. Ton pouce frôlant à peine la ligne vertigineuse de sa colonne vertébrale dénudée. Mais dès que son assistante l’a rejoint, tu as disparu dans la foule, quittant définitivement le gala. Fort heureusement tu ne croises personne pour te retenir. Peut-être que ta mère te cherchera. Peut-être que ton père te demandera. Mais il y a tellement de convives que ton absence pourra être reléguée à plus tard. Pour de futurs questionnements où tu auras réfléchis à la meilleure des réponses. Tu trouves toujours de toute manière. Mais ce soir, toi non plus tu ne veux pas de ce superflu. De cette oppression trop peu accommodante. Comme si t’explosais un peu trop à l’intérieur. C’est sans tarder que tu rejoins ton véhicule, garé au sous-sol. Quelques secondes plus tard, t’as disparu sous les vitres teintées et le moteur caractéristique de la dodge challenger a quitté le parking sous-terrain pour rejoindre les abords de l’entrée du building. Le portier te reconnaît rapidement, et tu lui fais signe que tu n’as pas besoin de lui, mais que tu attends juste ton passager. Merde, Terrence, t’es bien sûr de ce que tu fais ?
Et si Jade ne voulait plus jouer ?
Ça aussi tu lui interdis ?




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Jade S. Beauchamp

modératrice
Jade S. Beauchamp


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AGE : 31
STATUT : Un peu trop troublée par l'intensité de ses yeux bleus
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CRÉDIT : TWISTY.RAIN
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MessageSujet: Re: come find me. - jade   come find me. - jade EmptySam 9 Mai 2020 - 22:59

come find me
Terrence & Jade

Guns and Roses ♪

T’aimerais pouvoir avoir un sixième sens afin de pouvoir détecter les personnes dans ton cas. Celles de ton niveau. Ton statut. Au moins ça te rassurerait, un peu. Tu ne te sens pas réellement à l’aise, et c’est un seau de déception que tu te prends à la figure. Parfois tu te plais dans ce genre d’endroit, parfois pas. Ici, tu te bats pour faire valoir tes compétences. Encore. T’en as marre de devoir te justifier, de devoir prouver que tu mérites ta place, alors que 90 % des personnes présentes à cette fête n’ont rien fait de plus que naitre dans la bonne famille, avec le bon patronyme. Toi t’es une petite Française sans prétention qui cherche à avoir une place, même minime. C’est plus dur que tu ne l’imaginais, hein Jade ? Mais ordinairement t’as l’envie d’avoir envie. Ce soir un peu moins, ce soir tu te sens perdue et complètement noyée. Cet homme qui passe son temps à te tripoter te coule un peu. trop. Avec ses questions et ses remarques. Toi, tu ne vois pas ton employeur comme ça, t’as pas envie d’imaginer qu’il engage les gens pour leur physique, pas alors que t’es Directrice des Ressources humaines. Tous les profils, tu les vois défiler, tu fais le tri et dans le tri que toi tu as fait, ceux au-dessus de toi le font encore et recherchent la perle rare. Celle qui pourrait apporter sa pierre à l’édifice. Lors d’un entretien t’es capable de poser les bonnes questions afin de déterminer la motivation, alors bien sûr que non. Tu refuses de te dire que pour les Sullivan, il suffit simplement d’avoir une paire de seins bien remontés pour arriver à passer un entretien. Surtout que toi, t’es pas vraiment fournie comme Lolo Ferrari à ce niveau. Peut-être que tu l’idolâtre un peu trop, le Big boss et pourtant il n’y a qu’à voir comment il se comporte avec sa propre femme pour comprendre qu’à part elle, il ne doit pas y en avoir d’autres. Ses fils, ça reste une autre chanson, un autre discours. T’es perdue dans tes pensées, après avoir plus ou moins réussi à défendre ta cause en lui rendant sa carte dont tu te fiches éperdument. Et puis de toute façon, pourquoi t’irais te perdre à Miami ? T’as pas l’argent pour, Jade. Ne l’oublie pas. La voix de Terrence s’élève après celle du Adam, et sans vraiment t’en rendre compte, tu le fixes et tu bois ses paroles, de loin. Ca fait écho et tes tempes se jouent de toi. La fatigue peut-être, ou bien t’as tout simplement décroché. Tu coules un regard dans le vide et tu te perds. Encore. T’es dans la lune, t’entends mais tu n’écoutes pas. Un mouvement autour de toi, et les deux hommes s’éloignent. Tu reviens parmi vous, parmi lui. Vous n’êtes plus que deux, et la dernière fois t’as posé tes lèvres sur les siennes. T’oserais pas, là. Parce que t’es pas rien qu’avec lui, et quand bien même. Cette manière qu’il a de faire comme si rien n’était, comme si rien ne s’était passé, ça a le don de t’exaspérer. Alors tu le fixes dans l’espoir qu’il puisse être capable de lire en toi ce que t’as envie d’entendre. Mais quand bien même, Terrence Sullivan n’est pas docile, et si réellement il parvenait à comprendre ce que tu veux vraiment, jamais il ne te donnerait satisfaction. Ou pas gratuitement. T’es capable de donner quoi en retour, Jade ? Serais-tu capable de vendre ton âme au diable ?

- Vous faites des efforts. Etes-vous en train de faire un travail sur vous-même pour sortir ce genre de constat ? t’es légèrement piquante, mais tu ne cherches pas non plus à être méchante. Tu fais juste ce qu’il faut pour ne pas te laisser mordre par l’animal qui se trouve en face de toi. Tu commences à deviner comment il fonctionne, ou du moins tu crois connaitre sa manière de fonctionner. Tes yeux se posent un peu partout, tu cherches un visage, une excuse peut-être. T’aimerais autre chose, tu t’étais peut-être aussi imaginé autre chose et tu envies tous ces gens de se connaitre, ou d’arriver à faire comme s’ils se connaissaient. Tu t’es à peine rendu compte de ce que t’as cherché à lui proposer. Pour finalement y renoncer. Qu’est-ce que tu pourrais trouver d’amusant ici ? Il n’est pas le genre de personne avec qui tu peux t’amuser, vous passez tout votre temps – et parfois même votre temps libre – à vous bouffer le nez. Et puis lui, il ose te relancer. Tu le détesterais, quand il fait ça. Alors à nouveau, tes yeux le fixe et tu le défies, ou plutôt tu lis le défi dans le bleu de ses yeux – Votre manière de gagner, c’est en fuyant. C’est trop facile, je ne pensais pas que la facilité faisait partie de votre vocabulaire. Tu le nargues plus qu’autre chose à ton tour, et tu te doutes qu’il comprendra là où tu veux en venir. Il était où déjà, cette semaine ? Ah oui, à Los Angeles, c’est vrai – Qui a dit que la partie était terminée, Monsieur Sullivan ? C’est à votre tour de jouer. Ne me sous-estimez pas, j’étais à New-York, moi, cette semaine. C’est pas le cas de tout le monde. Tu lui adresses un sourires un coin – Je vous ai cherché... T’en dis pas plus, tu sais que ça va peut-être faire gonfler son égo, déjà à la taille d’un ballon de baudruche, mais qu’importe, tu joues avec le feu et ça ne te fait pas reculer pour autant. Tu te brules, tu te brules. That's life. Tu te perds à nouveau dans son regard et cette voix au loin te réclame. Il te faut plusieurs secondes pour que tu te rendes compte que ton assistante est probablement en train d’accourir vers toi. Merde. T’essaies de reprendre tes esprits, mais ce qu’il te propose ne t’aide en rien. Tu le regardes en fronçant les sourcils et tu te demandes déjà si tu dois oser ou pas. Tu le détesterais de s’approcher si prêt, ou encore de sentir son souffle courir sur ta peau, son toucher qui dégringole le long de ta colonne vertébrale. Tu ne le contrôle pas, tout ça. Tu ne te contrôles pas et pourtant t’es à la recherche de son regard, au moins pour te rassurer, ou te donner des réponses. Depuis quand il te rassure ? Ce soir, il l’a fait. Sa présence t’a rassurée parce qu’il était sans doute le seul à qui tu pouvais vraiment te raccrocher. Sandra fait son apparition, alors que toi tu le cherches du regard. Tu poses tes yeux sur le moindre visage, sur la moindre silhouette et t’en viens à te demander si t’es pas en train de fabuler – Jade, ça va ? T’as perdu quelque chose ? tu te retournes avant de répondre. Il est parti. Déjà. – Oui. Non. Oui ça va. Tu sens encore ce contact dans le creux de ton dos et t’aurais aimé en redemander. T'es bien trop fébrile – Il te voulait quoi, Sullivan ? Je vous ai vu parler.  Inconsciemment tu te mords la lèvre – Ben rien, tu le connais. Quand il peut parader sur ses exploits à Los Angeles il est heureux. Je te laisse, je rentre. J’en ai marre d’être là. On se voit au bureau lundi. Bonne soirée Tu ne laisses pas vraiment ton assistante répondre que t’es déjà en train de te frayer un chemin entre tous ces petits groupes de gens. Tu fais signes à l’une et l’autre personne que tu croises et tu prends la sortie en oubliant de passer par les vestiaires. En oubliant le peu de tissus qui aurait pu te servir de veste. Merde. Putain.

Une fois dehors, la fraicheur te fait légèrement grimacer. Le portier te souhaite une agréable soirée, ce à quoi tu réponds d’un sourire crispé. Tu profites un peu de l’air frais quand tu balaies la rue pour finalement t’arrêter sur le seul véhicule stationné devant l’immeuble. Tu doutes, t’es pas sûre qu’il soit réellement sérieux et pourtant tu reconnais cette voiture. C'est la sienne. T’en es même certaine, mais t’hésites parce qu’il s’agit de Terrence Sullivan et la dernière fois qu’il t’a entrainée dans l’interdit, il t’a humiliée la minute qui suit. Tu finis par avancer et tu poses ta main sur la poignée de la portière avant de l’actionner et l’ouvrir. T’as même pas besoin de voir son visage que tu reconnais son costume, son odeur. Tu montes dans cet engin qui te change du métro, du taxi ou tout simplement de ta vieille voiture toute pourrie de Deauville, et referme la portière. La coupe de ta robe ne te laisse pas vraiment le choix que de dévoiler ta peau dorée de l’une de tes cuisses et ta curiosité maladive te pousse à poser l’ultime question – Vous m’emmenez où ? Au fond la situation t’excite un peu, parce que c’est l’inconnu et ça reprend un peu ce que tu disais à cet Adam. Tu ne sais pas vraiment où tu vas, mais tu sais que tu y vas et si dans ce contexte ça sort totalement du cadre professionnel, c’est quand même signé Sullivan. Ton regard se pose sur la vitre et le paysage de la ville défile sous tes yeux, en attendant de découvrir la destination – Comment vous connaissez tous ces gens en si peu de temps ? Ca ne fait pas dix ans qu’il est sur le marché de l’emploi, probablement et pourtant t’as l’impression qu’à ce genre de soirée, il est capable de reconnaitre la moindre personne. Tu penses à croire qu’indirectement, tu cherches à connaitre son passé. Etait-il ce genre de petit chenapan à courir entre tout ce beau monde avec son frère alors qu’il n’avait qu’une dizaine d’années, ou est-il plutôt ce jeune garçon qu’on a forgé dans l’ombre avant de le présenter au grand public ? – Etes-vous en train de composer, Terrence ? la question à dix mille dollars, lui qui est plutôt du genre à avoir le contrôle en toute situation. Question piège. Fais attention à ta réponse, Terrence…


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