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 Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine

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Nuno Alvares


Nuno Alvares


AGE : 32
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MessageSujet: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine   Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine EmptyJeu 23 Avr 2020 - 0:17


Pour le meilleur et pour le pire
Déjà une semaine, qu’il avait signée son arrêt de mort. Franchement, il n’y avait que lui pour se foutre dans une merde pareille. Il ne pouvait pas éviter de boire pour une fois. Il fallait qu’il arrête de penser à ça. Sept jours, à se tourmenter. A se poser cinquante milles questions. Et il était venu à la conclusion qu’il était le pire ami de la terre. C’était difficile de faire semblant avec Nash. Mon pote par-ci. Mon pote par-là. Mais putain, il était un traître. Et il avait une preuve qu’il avait cachée dans un tiroir de sa chambre. Comme si cacher l’alliance allait régler ses problèmes. Les faire disparaître avec un coup de baguette. Et comme, si cela n’était pas assez, la mariée n’arrêtait pas de l’appeler. Il était foutu. Autant rester encore au lit dans ce cas-là. Exactement, ce qu’il faisait depuis des jours. Travailler tous les soirs au club. Faire la fermeture. Histoire d’être occupé et d’avoir une raison de ne pas répondre au téléphone. C’était une façon mature de réagir. Sans doute la plus débile qu’il ait eu… Mais bordel, il s’agissait de Sixtine, la sœur de Nash. Son ami de toujours. Il allait se faire tuer. Autant préparer son testament tout de suite… Quoique techniquement, c’était sa femme qui allait hériter…. BORDEL. Sa femme. Jamais, il n’avait envisagé le mariage. Sans doute la dernière chose qu’il ferait. Ses parents avaient eu un mariage arrangé, mais heureux. Pourtant, s’imaginer avec la même femme toute sa vie. Non merci. Une vie de célibataire. De débauche. C’était ça qu’il voulait. Parce qu’il savait que le jour où on lui passerait la corde au cou, il serait fidèle. Sa mère se retournerait dans sa tombe, s’il ne respectait pas ça. Il était dans la merde. Vraiment. La preuve, sept jours, qu’il ne pensait plus qu’à ça. Que son esprit s’éloignait dans les souvenirs. Son corps nu. Ses yeux brillants lorsqu’elle avait dit oui. Le goût de ses lèvres. Stop. Il fallait qu’il arrête tout de suite. Il se donna une claque mentale et s’obligea à quitter son lit. Il était à peine midi, il avait encore le temps d’appeler sa sœur pour un déjeuner. Un bon moment avec la seule femme de sa vie. « La deuxième… » lui souffla une petite voix. On oublie le déjeuner, il devait appeler son avocat. Trouver une façon de faire annuler le mariage, avant que Nash ou la famille Sullivan ne se rendent compte de quelque chose. Il y avait deux bonnes nouvelles dans cette histoire. La première, il n’avait corrompu sa promise qu’après le mariage. La deuxième, aucun risque d’enfant et donc de se faire cramer. Il en fallait peu pour qu’il reprenne du poil de la bête. Il se leva, et prit la direction de la salle de bains. Une magnifique pièce avec une douche à l’italienne. Exactement, ce dont il avait besoin pour faire disparaître les tensions dans son corps. Ça et une bonne baise… Mais il devait se suffire de la douche pour l’instant. Laissant l’eau chaude détendre ses muscles, il s’accorda un moment de répit. Loin des angoisses. Loin des souvenirs du corps somptueux de Sixtine. De ses lèvres sur son corps. De ses petits grognements de plaisir. Oh mince, voilà qu’il réveillait une partie de son corps qui aurait mieux fait de rester endormi. Il était excité par Sixtine. La petite fille qu’il avait connu en couche-culotte. La petite sœur de son ami, qu’il croisait de temps en temps. Celle qui était la petite fille chiante était devenue une sacrée bombe… Sa femme. Miséricorde. Heureusement, la sonnette de l’entrée lui évita une petite séance en solitaire avec le souvenir d’une femme intouchable. Il attrapa une serviette qu’il enroula autour de sa taille. Qui pouvait bien sonner ? Sa sœur et les gars avaient les clés… Sans doute le concierge. Habillé dans le plus simple apparat, il ouvrit la porte sur les problèmes. « Bordel, qu’est-ce que tu fous là ? » Peut-être qu’il aurait mieux fait de fermer la porte… Comme si elle n’était jamais venue ici… « T’as rien à faire là, Sixtine… T’es en train de me foutre dans la merde… »
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Dernière édition par Nuno Alvares le Lun 27 Avr 2020 - 21:40, édité 1 fois
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Sixtine S. Sullivan

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MessageSujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine   Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine EmptySam 25 Avr 2020 - 9:54

Pour le meilleur et pour le pire
Nuno & Sixtine


Vegas. Voilà donc une ville pour laquelle tu n’as jamais vraiment été attirée. La débauche, la luxure ville de tous les péchés pour certains, du diable pour d’autres. Ça ne t’a jamais vraiment excitée, t’as jamais voulu te faire une virée là-bas même si évidemment que oui, t’y as déjà mis les pieds. Mais le seule souvenir le plus marquant que tu en gardes…. C’est ce mariage. Ton mariage. Ce genre de truc totalement débile et surfait pour lequel de nombreuses personnes se prennent un billet d’avion par exemple. Toi, c’était pas ton intention. C’était pas son intention à lui non plus d’ailleurs. Lui, Nuno. Lui, le pote de ton frère. Lui, le gars avec qui t’as passé une belle soirée, avec qui t’as joué un jeu de fiancée. Ce gars que t’as embrassé une fois. Deux fois. Cinq fois alors que tes tempes te criaient d’arrêter, mais un peu moins fort à chaque verre que tu prenais. T’as hésité un moment avant d’accepter cette demande, pourtant. Toi, Sixtine Sullivan fiancée. T’as tellement peur de ce qu’on pourrait en penser, que t’as hésité. T’étais pas chaude pourtant, tu t’es même demandé s’il n’était pas un peu ravagé du cerveau pour te proposer un truc pareil.  A toi. Toi la sœur de son pote. C’est pour le fun et le bluff, t’avais-t-il répondu. Alors finalement, t’as dit ok. T’as enfilé une jolie robe, et t’as passé la soirée à jouer la future madame Alvares. Ca t’a pas vraiment gêné, pire encore t’en as presque joué, profité. T’en as abusé. Des attentions qui pouvaient le déstabiliser, des gestes justifiés par ton statut de fiancée alors que ton illustre idée était ailleurs. T’es une fourbe, ma jolie. T’as juste voulu le faire craquer en posant une main délicate sur sa cuisse, par exemple. Un verre, deux verres, trois verres, et plus encore pour te laisser t’entrainer dans une fausse romance qui vous a plus fait rigoler qu’autre chose. Vous vous êtes moqué de la situation, alors que vos esprits ne répondaient plus concrètement. Vous avez finalement trainé vos jolis minois jusqu’à cette chapelle et vous avez pris l’option Elvis. Vous vous êtes amusés. Vous avez profité sans même vous poser de questions en oubliant que quelque part, dans une autre ville, une autre vie finira par vous rattraper, l’un et l’autre. Mais ça, c’est seulement le lendemain matin, en partageant le même lit avec le moindre de tissus possible, que tu t’en es rappelée. C’est pas dans tes habitudes, Sixtine. Où est la petite princesse Sullivan ?

Perdue.

Une semaine que t’es revenue de Las Vegas, une semaine que t’évites Terrence et Nash, mais aussi tes parents. Trop de travail, dis-tu. Alors tu passes ton temps à cet ancien loft que tu as reconceptualisé pour en faire ton bureau d’architecte. Ton équipe y travaille et toi ça fait dix-minutes que ton regard s’est perdu. Tu regardes tout et n’importe quoi, mais surtout tu ne vois rien. Tu t’énerves intérieurement, et quand ton portable vibre, tu regardes. Pas lui. Espèce de lâche, c’est tout ce que tu trouves à penser. Tous les deux dans la même situation, tous les deux dans la merde concrètement et il décide de faire le mort. Ton employé t’explique en long, en large et en travers le concept et l’idée qu’il a mis sur pied, ou sur pc. T’es pas à ça, t’as pas envie d’y faire attention - Oui ok c’est bon. Envoyez-le-moi par mail, je me pencherai dessus dans les jours à venir - avais-tu balancé dans l’unique optique d’avoir la paix. Tu regardes l’heure, tu préviens ton intention de quitter les lieux, tu ne comptes pas attendre vingt-quatre heures supplémentaires. Oh que non. D’un pas décidé, mais toujours assuré tu déambules dans les couloirs de l’immeuble où vit Nuno. Finalement, t’as beau le connaitre depuis que t’es gamine, tu hésites sur l’appartement. Quel numéro déjà ? T’appelles Nash, tu lui inventes une histoire de plans à lui apporter pour une de ses nouvelles acquisitions de boite de nuit et il t’explique rapidement à quelle porte tu dois frapper. Ton doigt pousse sur la sonnette, que tu ne quittes pas tant qu’il n’est pas venu t’ouvrir. T’as décidé d’être relou de service, mais il l’a – un peu – cherché. Au moins, en maintenant ton doigt enfoncé, ça va suffisamment lui tuer les oreilles et il ne te laissera pas dehors. Lorsque la porte s’ouvre, c’est sur un Nuno à moitié habillé que tu tombes - Sympa l’accueil. T’anticipes ? tu lui demandes exaspérée. Tu te glisses dans son appartement et ton statut à la tête de ton propre cabinet d’architecte te pousse à poser tes yeux un peu partout, avant de les poser sur lui – Ben heureusement qu’il y en a un de nous deux qui se bouge, parce que pour un soi-disant mari t’es un peu un mari en carton, excuse-moi. Dans la merde, vous y êtes tous les deux. Mais c’était son idée non ? – Assume, c’était ton idée. Il te suffit juste d’admettre ce que tu n’as jamais voulu admettre : je suis bien plus intéressante que tu le penses. T’as voulu jouer avec le feu, tu t’es brûlé.  Tu gardes un air détaché, mais au fond ça t’emmerde clairement toi aussi. Tu vois déjà la tête de ton frère quand il l’apprendra, tu sais qu’il va devenir fou. Tu décides de faire comme chez toi et d’ôter ta veste, laissant vue sur un joli ensemble jupe/ chemisier cintré légèrement échancré. Tes talons font quelques pas alors que ta curiosité sur l’endroit prend le dessus. Tu poses finalement ton regard sur lui, tu le détailles même. Dommage que t’étais bourrée, voila ce que tu te dis – Tu regrettes quoi au juste ? Si on oublie Elvis, c’était agréable non ?



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MessageSujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine   Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine EmptySam 25 Avr 2020 - 16:53


Pour le meilleur et pour le pire
Lorsqu’il ouvrit la porte, il comprit qu’il avait eu tort. Sa journée pouvait être encore pire. Sixtine en chair et en os. Aussi sexy que d’habitude… Enfin non, avant il ne l’avait jamais regardé. Elle était la petite fille qui les suivait partout lorsqu’il était enfant. La petite blonde qui ne savait pas nager dans la piscine des Hamptons, mais qui voulait juste faire comme les grands. Bon, avec le temps, il avait remarqué à quel point, elle était sexy. Ses yeux d’un bleu perçant à vous faire tomber par terre. Ses lèvres pulpeuses. Mais, il avait toujours mis une barrière. C’était un code d’honneur, on ne touchait pas aux sœurs des potes. Et puis, il y avait un autre problème. La jolie blonde jouait dans une autre catégorie. Petit démon caché sous les traits d’un ange. Un caractère bien trempé. Il l’avait vu à l’œuvre. Elle menait tout le monde à sa baguette. Parfois leader. Parfois manipulatrice. Elle aimait être sous les feux des projeteurs. Exactement l’opposé de ce qu’il aimait. Il était un homme orgueilleux et dominateur. Il n’avait pas honte de le dire. Alors, les femmes qui essayaient d’avoir le pouvoir sur lui. Oui… Mais non merci. Il passait sa route. Sans doute pour ça que l’idée d’emmener la sexy Sixtine pour se faire passer pour sa fiancée, était la meilleure idée. Malgré son physique parfait, elle était à des millions d’années de sa femme parfaite. Il avait oublié qu’il ne jouait pas contre une débutante. Elle était manipulatrice et avait su exactement comment le rendre fou. Attiser son désir. Les pousser à bout. Les emmener sur le chemin de la connerie. Ils étaient autant coupables l’un que l’autre. A l’inverse que lui, il essayait de régler le problème avant que la famille Sullivan ne lui tombe dessus. Elle, elle venait se pointer chez lui avec son chemisier déboutonné, sa jupe bien trop courte à son goût. Il était dans une merde monumentale, mais il n’était pas encore assez fou. La petite diablesse avait des talents bien cachés. Surtout avec sa bouche. Rien que le souvenir de la saveur de sa langue sur la sienne, il sentait le désir remonter en lui. Si elle ne l’avait pas interrompu, il aurait déjà fait diminuer le feu qui montait en lui sous la douche. Les souvenirs de leur nuit de débauche suffisaient pour l’emmener au septième ciel. Alors, il avait répondu de la seule façon possible. Par l’agressivité. Autant parce qu’il était en manque. Autant parce que la situation était une catastrophe… Ah et il fallait ajouter à sa colère le fait qu’elle l’attirait un peu trop… Putain de merde… Pourtant, elle ne se laissa pas démonter. Désignant le seul vêtement qu’il portait. Merde. Il fallait qu’il se reprenne. S’il voulait avoir le dessus, il devait jouer dans la même ligue. La jolie blonde avait déjà pris une longueur d’avance, en se glissant dans son appartement. Il claqua la porte. Montrant son mécontentement. Tout l’inverse d’elle. Sixtine était à l’aise. Elle le torturait même… Le taquinait. « Arrête tes conneries, on est peut-être marié mais je suis pas ton mari… j’ai rien à te devoir... » Enfin techniquement, il avait promis à Elvis de la protéger et de l’aimer. Voilà les ravages de l’alcool. Mais, il ne l’aimait pas… Attirait ça… oh oui… mais il ne l’aimait pas. « Mais qu’est-ce que tu racontes ? Le programme s’était de se faire passer pour des fiancés. Si je t’ai demandé, c’est justement car je ne pensais pas que je me retrouverais dans cette merde que je t’ai choisi... » Il fit une pause dans sa tirade. Sans le vouloir, il avait haussé le ton et ses pas l’avaient rapproché un peu trop près de la jeune femme. Comme un aimant attire le métal. « J’ai toujours su que tu était intéressante mais aussi égocentrique, manipulatrice et un peu trop dominatrice… Exactement le genre de femme qui me dégoûte... » Ouai, il était méchant là. Mais, il fallait qu’elle s’en aille, sinon, il risquait de faire une connerie. Comme se penchait vers les lèvres qui le hantaient. Lui retirer cette fichue chemise qui ne cachait rien de sa poitrine. Pourtant, il se rapprochait de plus en plus d’elle. « Et oui, je regrette d’avoir posé les yeux sur toi… Tu n’apportes que de la merde... » Puis doucement, il baissa le son. Sa voix devenant un souffle léger comme une caresse. Elle n’arrêtait pas de le pousser à bout, avec ses petites répliques. Elle lui faisait perdre ses moyens. Lui l’homme sûr de lui. L’homme qui savait réagir en toutes circonstances. Qui savait être raisonnable. Pourtant, la seule chose qu’il voulait s’était rallumé les souvenirs de Vegas. Lui qui était du genre, une seule fois, une seule nuit. Bordel, elle était sa femme, pourquoi ne pas en profiter, jusqu’à ce qu’il trouve une solution pour annuler le mariage ? Pourtant, il fit tout l’inverse. « Ça aurait été agréable, si je m’en souvenais. » À peine, les mots étaient sortis de sa bouche qu’il les regretta. Il n’avait jamais été méchant, ni cruel.
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Sixtine S. Sullivan

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MessageSujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine   Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine EmptyDim 26 Avr 2020 - 10:53

Sixtine S. Sullivan a écrit:
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Tu fais quelques pas et ton regard se pose délicatement sur chaque recoin de la pièce. T’es pas vraiment en train de scruter le moindre détail de décoration, t’es plutôt en train de voir comment la pièce a été agencée. T’es pas nerveuse malgré la situation, t’es plutôt du genre à dire qu’il y a toujours moyen de régler les problèmes. Qu’il n’y a pas de problème, que des solutions. C’est ton père qui te l’a appris, ça. Faire annuler un mariage, c’est pas hyper compliqué, il suffit juste de retourner à Vegas. « Suffit ». Mais t’es pas certaine d’avoir envie d’y retourner parce que t’es persuadée que si ça s’était passé à New-York, cette soirée, vous n’en serez pas là. Vegas c’est le mal. La preuve. Tu écoutes d’une oreille distraite les paroles de Nuno, mais tu ne réagis pas pour autant. Pas tout de suite – On va peut-être remettre l’église au milieu du village : moi, je t’ai rien demandé c’est clair ? Sauf que t’as pas mesuré les risques que tu prenais dans toutes cette histoire. Petit un, c’était à Las Vegas. C’était donc beaucoup trop facile et donc, par conséquent, beaucoup trop tentant et… Je dis ça comme ça, tu t’es pas fait prier pigé ? Petit deux … Qu’est-ce que tu comprends pas dans ‘Sixtine Sullivan’ ? Tu le sais depuis combien de temps que je suis la sœur de ton pote ? Quand on signe quelque chose, on prend le temps d’en connaitre les conditions générales… Nash ne t’a jamais appris ça ? C’est vilain ça. Moi ils n’ont jamais arrêté de me le chanter. tu joues la fausse consternée alors qu’aucune culpabilité ne se dégage de ton visage, de tes mimiques ni même de ton regard. Quand on joue, il faut apprendre à perdre aussi. Et là, clairement, il est perdant. Il reprend la parole et tu poses à nouveau tes yeux sur lui, sur son visage en évitant de le perdre sur son corps, sur son torse alors qu’il est en train de s’agiter à moitié à poil devant toi. Finalement, c’est le fusiller que tu fais. Il essaie quoi au juste là ? Il frôle un peu trop ton égo, tout comme il commence à diminuer l’espace entre vous et toi, t'essaies de contenir ton envie. Il est le mal, ou la tentation – Là, tu deviens vexant. Fausse calme alors qu’il est tout bonnement en train de t’insulter. Tu laisses un sourire forcé prendre le contrôle de tes lips alors que t’es en train de chercher l’ordre avec lequel tu comptes lui faire comprendre qu’il est en train de franchir des limites que tu n’autorises pas. Jamais – Ce qui te dégoute, c’est de ne pas avoir le contrôle de la situation, ou des gens. C’est pas un crime de connaitre sa valeur. Je te connais un minimum Nuno, t’es pote avec mon frère, je sais que la manipulation c’est votre truc à votre petit groupe là. Sauf que vous le faites pour froisser les draps de vos king size… commence-tu, puis tu reprends toujours avec ce ton faux-calme – Nous les femmes, on doit se laisser faire, se laisser berner par des belles paroles surfaites, par des compliments endormants ou tout simplement des personnalités aussi insignifiantes les unes que les autres. J’ai un père avocat, un frère avocat et l’autre est Marketing Manager. La manipulation c’est mon deuxième prénom, désolée de te décevoir mais c’est le genre de don qui m’était prédestiné quand on analyse le tableau familial. A ton tour, tu t’approches de lui pour lui glisser une partie de ta conclusion - Mais tu sais, la manipulation se trouve dans n’importe quelle relation humaine… La question, c’est de savoir jusqu’où on se laisse manipuler. Et par qui. Tu plonges ton regard dans le sien feignant la victimisation – Après tout, je ne suis qu’une femme dans un monde où le masculin l’emporte. J’essaie juste de ne pas me faire avoir par le premier imbécile heureux venu. Perchée sur tes talons tu ne le quitte pas du regard alors que tu viens presque de te justifier de ton comportement. T’as conscience que c’est bien plus profond que ça, mais en quoi ça le regarde, au juste ? Des histoires de famille, tout au plus – Tu veux savoir quelle est réellement cette merde dont tu parles ? C’est que Nash est mon frère. Mon frère de sang, je veux dire. Donc, quoi que je fasse il le restera. Toi par contre, je doute qu’en apprenant que t’as épousé sa sœur à Las Vegas, tu puisses continuer à graviter dans son petit monde. Elle est là, la merde dont tu parles et c’est pas moi qui l’ai apportée parce que je ne t’ai pas ligoté au lit pour te violer après tout ; comme je ne t’ai surement pas forcé à aller rendre visite à Elvis. Par contre, je suis la seule à pouvoir t’en sortir, donc je te conseille de rester respectueux. Parce que si je refuse de me rendre à Vegas pour faire annuler ce mariage on en arrivera à … Jusqu’à ce que la mort nous sépare sans passer par la case départ. Tu continues de le regarder alors que t’es proche de lui, de son visage et puis tu murmures – Tu vois, là je te manipule. Libre à toi de te laisser faire… ou pas. Tu souris et tu te mords la lèvre en même temps. Il recommence à son tour, mais lorsque ton portable te tire de cette petite entrevue, et que tu vois le nom de ton frère s’afficher, tu portes ton doigt sur les lèvres de Nano - Oui Nash (…) Oui oui j’ai trouvé, mais il n’est pas chez lui. C’est pas grave je lui ai glissé l’enveloppe sous la porte et je le rappellerai de la semaine pour savoir si mes plans lui conviennent. (…) Ok a+. Tu glisses ton doigt délicatement de ses lèvres – Je ne suis pas que manipulatrice et je ne me contente pas que de dégouter les gens. Mais c’est du B2B. dis-tu dans un murmure qu’il est capable d’entendre alors que ton visage est proche du sien. – T’as peur de quoi ? Tu t’es déjà brûlé Nuno. On s’est brulé à deux, ça prend tout son sens dans un mariage aussi sincère et bourré de sentiment comme le nôtre... T'essaies de te contrôler malgré toi, parce que t'as conscience que si peu d'espace entre vous, ça peut parfois mal se terminer. Surtout avec cette tenue qui ne fait que raviver la braiser. T'en as conscience, mais tu joues encore avec le feu. Autant se hâter de succomber avant que la tentation ne s'éloigne, non ?


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MessageSujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine   Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine EmptyLun 27 Avr 2020 - 21:39


Pour le meilleur et pour le pire
Il n’avait pas pour habitude de s’énerver ou d’être méchant. Il était le bon copain. Un peu trop franc. Parfois impulsif et bagarreur. Mais, il fallait le pousser à bout. Comme une jolie blonde (accessoirement sa femme) qui venait frapper à sa porte. Et puis, il y avait une seule chose qui pouvait l’énerver. Ne rien contrôler. Il était ce genre d’homme qui aimait tout contrôler. Être sûr que rien n’était laissé au hasard. Sans doute pour cela qu’il n’avait jamais été en couple. Un homme bien trop jaloux, dominateur et qui avait besoin de contrôle. Même lui, il aurait fui. Et voilà, qu’il se retrouvait marier au pire électron libre de la planète. Sixtine Sullivan. Il suffisait de voir, qu’elle était incontrôlable. Qu’elle faisait ce qu’elle voulait quand elle voulait. Qu’elle avait l’habitude de tout contrôler comme lui. C’était le choc des titans. Ce mariage ne pourrait jamais marcher. Ils déclareraient la troisième guerre mondiale. C’était une catastrophe assurée. Il suffisait de voir à quel point, elle était montée au créneau aussi rapidement que lui. Elle déblatérait son discours bien plus vite qu’il ne pouvait la suivre. Tout n’était pas très claire, mais il la laissait finir. S’il avait appris quelque chose avec sa sœur… Il valait mieux laisser une femme piquer sa crise, jusqu’au bout. Cela évitait surtout de se prendre une claque. Et vue, la manière dont la jolie blonde le regardait, il risquait de finir avec une arcade sourcilière en sang. Pourtant, à chaque parole, il avait envie de rigoler. Elle le connaissait donc si mal… En même temps, peut-être qu’il ne la connaissait pas aussi bien qu’il avait l’air de le dire. Lui ? Manipulateur ? Il n’avait jamais rien promis aux femmes. Et c’était pas son genre de rabaisser ou humilier une femme. Sa mère se retournerait dans sa tombe. Elle l’avait élevé dans le respect de la femme. La preuve dans sa boite, autant de femmes que d’hommes. Et voilà, qu’elle fait un 180 degrés en parlant de Nash. Bon, là, elle n’avait pas tort. Nash lui faisait plus peur que tout. C’était son ami depuis tellement d’année. S’il devait le perdre, il aurait aussi mal que s’il perdait sa propre sœur. Elle était bien plus forte qu’il ne le croyait, elle avait su exactement où appuyer pour lui faire mal. Pour le faire douter… Pour le faire reculer. Il ouvrit la bouche pour lancer l’offensive, lorsque le téléphone de la jeune femme sonna. Nash. Putain de merde. Histoire de faire encore plus de merde. Il sentait la colère mélangée à la crainte monter en lui. Alors que leurs corps se frôlaient à chaque mouvement de la jeune femme. Pourtant, ce n’était pas pour contrôler sa colère qu’il n’avait pas ouvert la bouche, mais surtout pour maitriser le désir qui s’était emparé de son corps. Puis, comme un dernier signale, il prit ses dernières paroles aux pieds de la lettre. Une main se posant sur sa hanche, l’autre glissant sur sa nuque, il l’attira d’un seul coup vers lui. Réduisant l’espace entre eux. Ses lèvres trouvant sans peine le chemin vers la bouche de la jeune femme. L’odeur de son parfum faisant complètement buguer son cerveau. Il caressa doucement ses lèvres de sa langue pour l’obliger à ouvrir la bouche, mais il n’eut pas besoin d'insister longtemps. Elle ouvrit la bouche presser d'aller plus loin. Il prit possession de sa bouche. Sa langue s’entremêlant à celle de la jeune femme dans une danse sensuelle. Il dévorait ses lèvres. Sa langue redécouvrant la bouche de la jeune femme. Il avait envie de l’embrasser jusqu’à en perdre haleine. Jusqu’à ne plus respirer. Impossible de s’arrêter. En même temps, est-ce qu’il avait vraiment envie ? Son corps en réclamait plus. Il avait besoin de plus. Son membre bien dressé entre eux était là pour lui rappeler, qu’il ne rêvait que d’une chose. La prendre. Là maintenant. Pourtant, tout en la gardant entre ses bras, il s’éloigna. « Tu as raison, il y a des millions de façons de manipuler quelqu’un… Et je viens de trouver ton point faible… » Bon c’était le sien aussi. Ce corps magnifique. Sensuel. Qui n’attendait que lui pour un corps à corps chaud et torride. « Mais, il y a quelques points que j’aimerais préciser. Premièrement, si t’avais pas joué les allumeuses avec moi toute la soirée, je n’aurais même pas posé les yeux sur toi. Le plan était simple… Tu jouais la fiancée amoureuse et ensuite, et je passais le reste de la soirée à m’amuser avec une autre femme… Deuxièmement, on était deux à être bourrés. Et il ne me semble pas t’avoir entendu dire non… C’était plutôt des oui à répétition. » Sans la quitter, leurs corps toujours collés l’un à l’autre, il déposa un baiser au coin de ses lèvres. « Mais, il y a une chose importante que tu oublies Sixtine. Je ne suis pas un de tes petits chiots qui te baisent et qui disent amen à tout ce que tu dis. Alors, si tu veux m’attaquer et avoir le dessus, il te faut des meilleurs arguments… Parce qu’on sait très bien toi et moi, que un, je n’ai pas besoin de manipuler les femmes pour les mettre dans mon lit et que deux, Nash nous tuera tous les deux, s’il l’apprend. Mais si tu veux qu’on joue à ça… On va jouer… Mais, si on perd c’est à deux… » Il la lâcha et recula d’un pas. Il était temps l’odeur de la jeune femme était comme une drogue. Encore une seconde de plus, et il lui aurait arraché ses vêtements. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. « Donc, tu veux pas aller à Vegas pour annuler le mariage. On va devoir rester marier… Tu vas devoir te satisfaire de moi… Or ça va être compliqué si je refuse de te toucher ? » Puis, pour la provoquer une dernière fois. La pousser à bout une dernière fois. Il retira la serviette et la jeta sur le sol à côté de lui. « On est mari et femme, on doit tout partager, non ? » dit-il avant de se retourner pour se diriger vers la cuisine ouverte. Marchant d’un air provoquant.
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MessageSujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine   Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine EmptySam 2 Mai 2020 - 10:55

Pour le meilleur et pour le pire
Nuno & Sixtine


Tu as hésité avant de prendre le chemin jusqu’au domicile de Nuno. Mais son silence après votre connerie, disons-le franchement, t’énervait bien plus qu’autre chose. La corde au cou, ça ne te sied guère, et encore moins de cette manière. Toi t’as toujours rêvé d’un mariage de princesse avec une jolie robe, une jolie décoration, une grande salle, ta famille et surtout… Surtout… Un homme que t’accepterais d’épouser. Le tableau, comme il se présente actuellement, tu n’as rien de ce que t’espérais. Même la ville où tu as dit oui au pote de ton frère te débecte. Et Elvis, on en parle ? T’es pas de cette génération-là, t’as jamais vraiment aimé ce genre de musique, tu n’as jamais vénéré cet homme contrairement à beaucoup d’américain alors qu’est-ce qui t’as attiré dans ce traquenard ? L’alcool. Tout simplement. T’en veux à Nuno de t’avoir embarqué dans cette connerie. Tu lui en veux d’être le pote de ton frère, comme tu lui en veux aussi de se rapprocher de toi, toujours un peu plus, comme il le fait présentement. Tu ne souris pas, t’as le visage fermé et à part lui cracher ton venin au visage, t’as envie de rien d’autre. Peut-être. C’est ce que t’essaies de te faire croire du moins. Parce qu’il continue de s’approcher et c’est aussi probablement de cette manière que vous avez terminé dans un lit à mille lieux d’ici, en faisant n’importe quoi. Vous avez joué le jeu des mariés avec un verre dans le nez, ou plusieurs. Vous y avez cru, et vous vous êtes brulés jusqu’au bout. Aujourd’hui t’es sobre, t’as la tête sur les épaules et tu te retrouves en face de lui alors qu’il se dandine à poil devant toi. Ou presque. Tu sens son souffle effleurer ta peau, tes lèvres alors que les siennes t’attirent presque. Tu résistes, mais lui se veut plus insistant. Un baiser un peu trop intense, ou trop sensuel et tu vois très bien où il veut en venir. T’y réponds, t’essaies de ne pas succomber si facilement. Tu te bats avec tes pensées, avec ton mental, avec tes envies. L’interdit. Voilà ce qu’il est. Depuis quand l’interdit t’attire, Sixtine ? Parce que t’y as gouté, ou parce que c’est un peu trop tentant. Pourtant tu le connais depuis des années, cet homme qui se colle à toi, qui t’embrasse. Tu lui en veux davantage, tu le fusilles du regard, et à ses dires il aurait trouvé ton point faible. Vraiment ? – Parce que tu crois que le sexe est mon point faible ? Le mec ici, c’est toi pas moi. Ton réel point faible, ce sont tes parents. Toi qui as la réputation d’être intraitable, imperturbable tu as la sensibilité axée vers ta famille, tes parents. La peur de les voir se séparer, la peur de voir ton père s’approcher trop près d’une autre femme alors que ta mère est à tes yeux la perfection sur cette terre. Même toi, tu ne lui arrives pas à la cheville – Quand on joue, il faut apprendre à perdre. Des femmes à New-York, il y en a des tas. Fallait en choisir une autre. Tu ne m’enlèveras pas de l’esprit que tu t’étais déjà fichu lorsque tu m’as demandé de t’accompagner à cette soirée. J’étais déjà la sœur de ton pote. La loyauté, c’est pas trop truc, faut croire. Dans votre petit clan Sullivan, tu sais que ça a ça place entre vous. Tu sais que Nash met une importance capitale dans ce petit mot. Loyauté. Loyal. De ton côté, t’as fauté aussi, certes. Mais tu sais qu’il te pardonnera plus facilement qu’il ne le pardonnera à Nuno. – Et pour ta gouverne, je ne t’ai pas allumé.. J’ai joué la "fiancée amoureuse" comme tu l’as demandé.  Tu arques un sourcil sardonique, satisfaite.

Cette manière qu’il a d’agir de manière contradictoire avec ses paroles t’énerves, mais c’est rien comparé à ce qu’il te balance ensuite. T’as vite intercepté le sous-entendu, et si tu te retiens de lui en coller une, tu ne te gêne pas pour le foudroyer du regard. Ton amour propre en prend un coup, peut-être aussi ce petit côté féministe qu’on te connait. Pour toi, le sexe fort peut-être féminin comme masculin et le pouvoir n’est pas uniquement donné aux hommes sous prétexte qu’ils enchainent les femmes sous le bureau, alors que pour toi et tes comparses, vous devriez être relayer au rang de « pute », « salope » ou encore « allumeuse » comme il t’a si gentiment défini. Décidément, Nuno, tu t’y prends comme un pied et si tu disposais d’un seau d’eau rempli de glaçon, tu ne te gênerais pas pour lui rafraichir les idées – T’as pas compris, Nuno. Perdu on a déjà perdu. La différence c’est que là où ton unique chance d’être un pote digne de ce nom est parti en fumée, moi j’ai encore une chance de me rattraper. Tu te recules, tu refuses qu’il te touche encore. Pas après ce qu’il t’a balancé. Surement pas pour lui donner raison – Et t’espères quoi en me disant ça ? Que je devienne une hystérique en manque de sexe ? T’es pas le seul homme sur cette terre, et tu sais comme moi que ce mariage ne vaut rien. Je me fiche éperdument de pouvoir te toucher parce que contrairement à ce que tu crois, le sexe n’est pas mon point faible. Tu le regardes s’éloigner de toi en laissant tomber sa serviette. A nouveau, tu arques un sourcil, et un petit sourire en coin se dessine sur ton visage. Il t’énerve, mais tu repenses à son sous-entendu qui te permet de garder la tête froide. Tu ramasses sa serviette et, à ton tour tu te rapproches de lui en prenant soin de t’y coller tout en lui remettant la serviette autour de la taille - Je ne suis pas une pute, Nuno. Je ne me mets pas à genoux sous prétexte que la serviette tombe malencontreusement et surtout, je ne me laisse pas baiser par le premier venu.  Je te jure que si tu me prends encore comme une de ces minettes que tu te tapes à longueur de temps, je fais sauter ce mariage et par la voie rapide en y mettant mon père et mon frère sur le coup. C’est clair ? tu ne joues plus, tu en souries plus. Tu t’écartes enfin de lui, après lui avoir rattaché sa serviette et tu récupères ton sac et ta veste avant de te diriger vers la porte - Belle soirée Chéri.



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Nuno Alvares


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MessageSujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine   Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine EmptySam 2 Mai 2020 - 17:17


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Il avait à peine tourné le dos à la jeune femme qu'il s'en voulut immédiatement. Il n'était pas comme ça. Il était le bon pote. Toujours souriant. Toujours aimable. Le premier à faire une blague et le dernier à se battre. S'il avait été une personne extérieur, il ne se serait même pas reconnu. Le problème, c'était la situation. Il ne contrôlait rien. Ni la situation. Et la jeune femme en face de lui, il ne fallait même pas essayer. Autant essayer de monter l'Himalaya sans équipement. Mission impossible. Le problème était là. Il avait beaucoup de qualité. Sans doute, à première vue, le gendre idéal. Mais, c'était la face cachée de l'iceberg le problème. Son côté dominateur, protecteur, jaloux. Le besoin de tout contrôler. Et quand, il contrôlait rien, il déraillait total. Il parlait mal. Il était insultant. Il n'assumait rien. Et c'était Sixtine qui en faisait les frais. Heureusement, elle était pas le genre de femmes à se laisser démonter. À partir en pleurant. La jolie blonde était du genre à renvoyer coup après coup. Elle aurait fait une merveilleuse adversaire sur le ring. Elle démontait chacune de ses phrases. Elle lui tenait tête. Peut-être que c'était exactement ce qu'il avait besoin. Non, n'importe quoi. Tout ça était une énorme erreur, et il fallait trouver une solution. Elle avait raison. Enfin pas sur tout mais au moins à 80%. D'abord, s'il l'avait choisi elle, c'était que, ce contrat comptait beaucoup pour lui. Avec elle, il était sûr de ne pas déraper... Mais, niveau loyauté, elle avait raison. Il était zéro. Pire que nul. Par contre, dire qu'elle n'avait pas allumé... Il avait beaucoup d'imagination mais il n'avait pas imaginé sa façon de le toucher tout le temps... Même quand personne ne les regardait. Cependant, cette conversation prenait une tournure qu'il n'avait pas prévue. Est-ce qu'il l'avait traité de pute? Pas dans ses souvenirs... En même temps, dans une situation normale, il n'y avait pas de filtre dans ses paroles, alors là... Pourtant, il ne l'avait jamais vu comme cela... Manipulatrice... Menant son monde à la baguette... Trop sûre d'elle... Mais une pute. Jamais. Cela serait hypocrite en même temps. Il était tellement concentré sur ses pensées, qu'il n'avait même pas entendu la suite de sa tirade. Ça c'était pas cool. Par contre, sentir ses mains frôler son corps alors qu'elle lui remettait la serviette... ça il l'avait senti. Comme une claque, il sortit de sa torpeur et la suivit. Claquant la porte d'entrée, qu'elle venait d'ouvrir. L'enfermant entre son corps et la porte. C'était quoi son problème... Il fallait qu'il arrête de se rapprocher autant d'elle, il faisait n'importe quoi. "Je suis désolé... j'ai merdé et j'ai été un vrai connard..." C'était le moins qu'on puisse dire mais lorsqu'il l'avait vu se diriger vers la porte, il n'avait pu s'empêcher sa mère l'engueuler. Jamais, elle n'aurait accepté qu'il insulte une femme. Qu'il la traite mal. Soit un homme bien. C'était la seule chose qu'il lui avait demandé. Là, c'était décevant. D'accord, il perdait le contrôle mais, il était un homme. Pas un trou du cul. Encore moins un lâche. Il était peut-être le temps qu'il le montre. Même si ce n'était pas dans son comportement habituel, il mit son ego de côté. "Si je t'ai demandé, c'est que ce contrat comptait pour moi. Et je voulais pas tout faire foirer. J'avais juste pas pris en compte que j'aurais autant envie de toi... On va être honnête au moins sur un point. T'as pas eu besoin de m'allumer beaucoup... Juste ta robe m'a rendu fou..." Ouai bon, on a jamais dit que Nuno était doué pour faire des excuses. C'était peut-être même la première fois qu'il demandait pardon en dehors de sa sœur. C'était pas si mal. "Donc c'est moi qui est merdé au départ. Je te l'accorde. Je suis sans doute le pire ami et pas loyal mais il doit y avoir au moins une raison pour que j'ai réussi à foutre en l'air 28 ans d'amitié aussi vite." Son parfum envoûtant. Sa bouche sexy. Ses yeux bleus. Il y avait des tomes et des tomes de raison, mais elle était la sœur de Nash, cela aurait dû suffire. Alors pourquoi, il avait merdé. Pourquoi il avait rendu les armes aussi rapidement. Mais c'était pas vraiment le moment de se poser cette question. A la place, il posa sa main sous son menton pour l'obliger à le regarder. "Par contre, écoute bien ce que je vais te dire... J'ai jamais dit ou même pensé une seule fois que tu étais une pute... T'es chiante... T'es bien trop sûre de toi pour moi... Tu mènes tout le monde par le bout du nez et t'obtiens toujours ce que tu veux... Mais t'es loin d'être une pute. Et je suis désolé, si je t'en ai donné l'impression... Je... euh..." Il avait de belles paroles. Il était plutôt doué pour faire des compliments. Pour faire sentir qu'une personne était particulière. Mais parler de lui, c'était plutôt compliqué. Pourtant, il fallait qu'il y arrive. Qu'il joue franc-jeu. Car c'était ça être un homme. Sa mère lui disait toujours qu'il fallait être honnête. Savoir reconnaître ses torts. "Je suis perdu d'accord... Et quand je ne maîtrise pas, ça donne ça. Je raconte de la merde. Je suis un vrai connard et je fais n'importe quoi. Et là, je prends vraiment sur moi pour essayer de te faire des excuses... Et je dois faire quelque chose pour rattraper mon amitié avec ton frère et avec toi." Il relâcha enfin son menton et s'éloigna d'un pas. Il avait dit ce qu'il avait à dire. Avait tenté de faire un mea-culpa. Il ne fallait pas trop lui en demander, non plus. Cependant, cela ne servait à rien de se crier dessus. De se faire des coups bas. De s'insulter. "Mais, il faut qu'on trouve une solution. On a donc pas beaucoup de choix. On doit aller à Vegas pour annuler le mariage, car je vois pas une seule raison de rester marier ensemble. Regarde nous. Première discussion et on s'engueule. On est incapable de communiquer et de se supporter. On est en conflit constant et je veux pas passer ma vie comme ça. Car même si pour toi, je suis l'enfoiré de première que saute sur tout ce qui bouge, je veux un mariage avec une personne que j'aime. Et tu mérites la même chose. Alors donne-moi, une seule raison de ne pas partir maintenant pour Vegas et d'oublier tout ça."
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MessageSujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine   Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine EmptySam 9 Mai 2020 - 10:16

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Tu n’es pas vraiment le genre de personne qui se laisse marcher sur les pieds. Les pleurnicheries ce n’est pas dans ton caractère. Tu fais des crises, oui. T’es drama queen quand tu en as envie, aussi. Tu es capricieuse et orgueilleuse, surement aussi. Il n’y a qu’à voir à la naissance de ta petite sœur, la scène que ça été. L’idée d’avoir une autre princesse dans cette grande maison, l’idée de ne pas être la seule fille dans la vie de son père, de ses frères. La crise elle était là, mais c’était profond, Sixtine. Tu sais que tu l’as très mal vécu, que ça t’a blessée. Encore aujourd’hui, tu ne la conçois pas vraiment, tu ne l’acceptes pas du tout, tu lui en veux d’être là tout simplement. Et quand on te manque de respect, tu donnes le coup fatal avant de tourner les talons. Tu ne cherches pas midi à quatorze heures, et tu passes à autre chose. T’as mal pris les dires de Nuno, peut-être parce que tu le connais depuis suffisamment longtemps pour que ton inconscient le classe dans ton entourage proche. Ou peut-être suffisamment parce que t’as toujours aimé être la sœur sexy de leur pote, le genre de fille inaccessible. Une place qui fait mal à l’orgueil quand ce dernier vient te rabaisser à une moins que rien. Voilà peut-être l’image que tu leur renvoies, finalement. C’est pas exactement ce à quoi t’espérais, pas du tout même, mais tu refuses de douter de toi alors que t’es de loin la première venue à écarter les cuisses à la moindre occasion. T’as pas spécialement envie de passer plus de temps ici, t’as eu les réponses à tes questions, et c’est ce qui te motive à rejoindre la porte d’entrée pour continuer ta petite vie ailleurs. C’est sans t’attendre à ce que Nuno t’en empêche, en te plaçant entre lui et cette porte. – Nuno, laisse-moi sortir. J’ai pas envie de rester ici plus longtemps, j’ai d’autres chats à fouetter. Ton boulot, par exemple. Oui, c’est la seule chose qui te fera probablement oublier que là tout de suite, tu ne portes plus le nom Sullivan mais Alvares. Rien que cette idée t’inflige une gifle mentale, parce que t’es bien trop fière de ton nom pour avoir envie de porter celui d’un autre. Tu soupires alors qu’il t’offre des excuses, mais tu sais pertinemment que les excuses ne fonctionnent pas réellement, parce que la plupart ne pensent pas un traitre mot de ce qu’ils avancent. T’as perdu le goût de l’authenticité de ces petits mots parfois difficile à dire et pourtant trop facilement utilisés pour espérer balayer les actes qu’on n’est pas foutu d’assumer – C’est pour moi ou pour toi les excuses ? Parce que si c’est pour moi, ne te fatigue pas. J’ai jamais cru à ce genre de paroles, c’est pas maintenant que ça va commencer. Tu le regardes droit dans les yeux alors que vous êtes à nouveau proches l’un de l’autre – Ce sont des actes que je veux, pas du baratin. Tu arques un sourcil, tu le défies un peu et t’attends de voir s’il est joueur ou pas. Tu le laisses continuer sa tirade, tu poses tes yeux ailleurs en l’écoutant malgré tout. Les robes c’est un peu ton plaisir personnel : toujours être bien habillée même quand tu restes chez toi. T’es coquette, peu importe le nombre de zéro sur ton compte en banque, peu importe le contenu de celui de ton paternel, peu importe le nom que tu portes, ou que tu porteras dans une semaine. Tu lui lances un regard interrogateur lorsqu’il parle d’une potentielle raison qui l’a poussé à te choisir toi, ou plutôt en prenant le risque que toute cette histoire parte en vrille. – Il n’y avait pas de raison, on avait bu. Ca ne va pas plus loin. Ou tu ne veux pas qu’il aille plus loin, peu importe ce qu’il comptait te dire. Peu importe ce que tu penses, tu sais que ça compliquerait encore plus les choses et pourtant, elles sont loin d’être simples à l’heure actuelle – Pourquoi tu cherches des excuses ? Il porte ses doigts à ton menton pour t’obliger à le fixer et c’est un geste que tu n’aimes pas. Qu’on t’oblige quelque chose, tu ne l’as jamais vraiment supporté. Même la moindre connerie, tu ne te soumets pas, jamais. Avec ta main t’attrapes la sienne pour qu’il cesse de vouloir te forcer à faire de toi ce dont il a envie. Tu vois bien qu’entre vous c’est compliqué, que vous êtes constamment en train de vouloir dominer l’autre alors que ni lui, ni toi n’acceptez de vous pliez à l’autre. Si ta mère est ton modèle sur terre, tu refuses d’avoir la même place que la sienne dans un mariage, toujours à devoir suivre son mari, tu veux briller de ta propre personne, et pas parce que t’es ‘la femme de’ - Nuno ce sont les putes qu’on ‘baise’. C’est pas mon cas. Par déduction, c’est bel et bien ce pourquoi tu m’as pris et j’accepte pas. Si toi t’es le genre de gars à te rabaisser à ça, moi je ne suis pas ce genre de femme. Je suis architecte, pas gogo danseuse dans un de tes club. Je suis la fille d’un des meilleurs avocats de cette ville et mes frères empruntent le même chemin de la réussite. J’ai étudié à Harvard et je ne suis peut-être pas l’architecte la plus reconnue dans ce pays, mais j’en ai bien l’intention. Alors tu vois, j’ai beaucoup plus d’ambition dans la vie que d’être une fille qu’on baise parce qu’elle l’a exigé. Je peux exiger énormément de choses, mais ça c’est un truc que je ne ferais jamais. Pas même avec toi. Ton pouce caresse délicatement ses lèvres et tu le fixes droit dans les yeux. Vegas, tu refuses d’y remettre les pieds. Il t’a eue une fois, il ne t’aura pas là-bas une seconde fois. T’as jamais supporté cette ville, et désormais tu le sais, tu en as réellement conscience. Toi tu veux que ça aille vite, que ça t’évite de perdre du temps – Je ne retournerai pas à Las Vegas. Je ne mettrai plus les pieds là-bas. Il existe des avocats, pour ça. Ton pote en est un, t’as de la chance, t’as même pas besoin de chercher. T’assumes tes conneries, tu sais pertinemment que ton père va te rappeler les valeurs dans lesquelles il vous a élevés, tu vois déjà la colère venir de ton frère, mais tu prends au moins le risque. Ta main se pose sur la clenche que tu entrouvres dans l’intention de partir de cet endroit. T’as ton lot de connerie pour l’instant, inutile d’en rajouter une de plus en restant plus longtemps ici, non ?



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MessageSujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine   Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine EmptyJeu 11 Juin 2020 - 20:22


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Et bien voilà enfin le vrai Nuno. Celui qui est sans prise de tête. Drôle. Qui a toujours le mot juste. Celui qui contrôle ses émotions. Qui sait quoi dire et quoi faire. On est quand même loin du pauvre type qui dit de la merde… Et surtout qui fait de la merde. Il n’aime pas vraiment ce mec. Il en a même horreur. Ce mec est un con. Il peut parfois même être violent. D’accord, il n’a peut-être pas été violent physiquement avec la jolie Sixtine, mais verbalement, c’était autre chose. Non, mais sérieusement ! Il s’était mis à poil. L’avait sans le vouloir insultée. Dans le groupe, il était le mec sans prise de tête. Toujours le premier à sortir une connerie. Le plus pacifique. Celui qui calmait le jeu. Bon, il pouvait se monter vraiment brutal et violent quand on s’en prenait à un membre de sa famille ou de ses amis… Et aussi au lit mais c’était peut-être le moment d’en parler. Surtout que ses excuses n’avaient aucun effet sur la jolie blonde. Elle était aussi froide qu’un glaçon. Putain mais il lui fallait quoi ? Qu’il se mette à genoux ? Qu’elle oublie toute de suite. Il avait merdé mais il ne l’avait pas trompé non plus. Ou trahi… Ou je ne sais quoi… Franchement, lorsqu’il voyait le comportement de Six, il comprenait encore moins les femmes… Elles voulaient des hommes capables de prendre les choses en mains, de reconnaître ses torts… Et quand il le faisait, il était un moins que rien. Et bien qu’elle aille se faire voir. Franchement, il ne pouvait pas faire plus. Tant pis pour l’amitié qu’il avait avec elle. Plutôt, il avait dit être prêt pour jouer, mais c’était sous le coup de l’énervement. Il avait passé l’âge des conversations qui ne mènent à rien. « Tu sais quoi Sixtine… j’en ai marre… J’abandonne… » Il la relâcha et fit un pas en arrière. Le regard fatigué. Il ne savait même pas pourquoi il avait essayé de discuter avec elle. Sixtine était le genre de femme qui mettait tous les hommes au même rang. Des connards. Il aurait pu tout faire. S’excuser. Se mettre à genoux. Hurler. Elle aurait toujours trouvé un prétexte. Une excuse. « Je m’excuse parce que oui j’ai merdé en t’emmenant à Vegas… J’ai été horrible… Mais oui je regrette car c’est la vérité. Si ça te suffit pas, je m’en fous royalement. » Non mais sérieusement. À quel moment, il l’avait traité comme une pute ? Elle lui en voulait vraiment autant ? Est-ce qu’elle en voulait tellement aux hommes que c’était à lui qu’elle s’en prenait ? Il n’y pouvait rien. Il n’allait pas prendre pour tous les hommes qui lui avaient faits du mal. Qui l’avait rabaissés. « Est-ce que tu te rends compte, que je m’excuse, que je reconnais mes erreurs ? Tu connais beaucoup de mecs qui le font ? Sans doute pas. Car, vu ta manière de revenir encore et encore sur un truc que j’ai même pas dit, c’est que t’as un vrai problème. Mais, tu veux que je te dise un truc : je suis pas les autres mecs… J’ai pas l’intention de prendre pour tous ceux qui t’ont mal traité, ou qui te traite mal. Et je suis désolé, si t’es jamais tombé sur un mec bien. Parce que maintenant, t’es tellement têtu et aveugle pour voir quelqu’un qui essaye de t’aider et de prendre soin de toi. » Il alla s’installer sur un fauteuil. La laissant dans l’entrée. De toute façon, elle voulait partir. Elle ne voulait pas aller à Vegas. Elle voulait qu’il se démerde. Très bien. « Tu sais quoi ? J’ai l’impression que cette situation te convient parfaitement. Que ce mariage t’arrange. Mais je vais te réveiller de ton rêve, princesse. On n'est pas fait pour être ensemble. Tu détestes les hommes. Tu veux que ça marche comme tu veux. Tu n’en fais qu’à ta tête. Et tu me sors par les yeux. Moi, je suis exigeant. J’ai besoin de tout contrôler. Je supporte pas qu’on me tienne tête. Je suis tellement jaloux que je t’étoufferais. Tu crois que je suis célibataire parce que j’aime baiser ? Alors si tu veux pas aller à Vegas… C’est pas grave princesse… Le grand méchant Nuno… L’enfoiré qui baisent tout ce qui bougent va prendre les choses en mains… Je vais appeler ton frère et on va régler ça. J’aurais peut-être une bagarre mais je vais pas me rabaisser, juste pour te faire plaisir. » Enfin, il posa la tête sur l’appuie-tête. Putain, cette femme était vraiment un enfer. Sexy au diable. Ses yeux étaient un océan dans lequel il aurait voulu se perdre mais putain, qu’elle était chiante. « Maintenant casse-toi Sixtine. Ton travail t’attend, princesse... » Il était dans une vraie merde. En plus, se battre avec Sixtine, c’était pire qu’un aphrodisiaque… putain, il avait vraiment un problème.
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