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Sujet: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine Jeu 23 Avr 2020 - 0:17
Dernière édition par Nuno Alvares le Lun 27 Avr 2020 - 21:40, édité 1 fois
Sixtine S. Sullivan
modératrice
YOUR FACE : AGE : 30 STATUT : Célibataire AVATAR : Blake Lively MESSAGES : 135 DOLLARS : 20 CRÉDIT : en cours DATE D'INSCRIPTION : 13/04/2020 AUTRE(S) COMPTE(S) : J. Beauchamp (A. De Armas)
Sujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine Sam 25 Avr 2020 - 9:54
Pour le meilleur et pour le pire
Nuno & Sixtine
Vegas. Voilà donc une ville pour laquelle tu n’as jamais vraiment été attirée. La débauche, la luxure ville de tous les péchés pour certains, du diable pour d’autres. Ça ne t’a jamais vraiment excitée, t’as jamais voulu te faire une virée là-bas même si évidemment que oui, t’y as déjà mis les pieds. Mais le seule souvenir le plus marquant que tu en gardes…. C’est ce mariage. Ton mariage. Ce genre de truc totalement débile et surfait pour lequel de nombreuses personnes se prennent un billet d’avion par exemple. Toi, c’était pas ton intention. C’était pas son intention à lui non plus d’ailleurs. Lui, Nuno. Lui, le pote de ton frère. Lui, le gars avec qui t’as passé une belle soirée, avec qui t’as joué un jeu de fiancée. Ce gars que t’as embrassé une fois. Deux fois. Cinq fois alors que tes tempes te criaient d’arrêter, mais un peu moins fort à chaque verre que tu prenais. T’as hésité un moment avant d’accepter cette demande, pourtant. Toi, Sixtine Sullivan fiancée. T’as tellement peur de ce qu’on pourrait en penser, que t’as hésité. T’étais pas chaude pourtant, tu t’es même demandé s’il n’était pas un peu ravagé du cerveau pour te proposer un truc pareil. A toi. Toi la sœur de son pote. C’est pour le fun et le bluff, t’avais-t-il répondu. Alors finalement, t’as dit ok. T’as enfilé une jolie robe, et t’as passé la soirée à jouer la future madame Alvares. Ca t’a pas vraiment gêné, pire encore t’en as presque joué, profité. T’en as abusé. Des attentions qui pouvaient le déstabiliser, des gestes justifiés par ton statut de fiancée alors que ton illustre idée était ailleurs. T’es une fourbe, ma jolie. T’as juste voulu le faire craquer en posant une main délicate sur sa cuisse, par exemple. Un verre, deux verres, trois verres, et plus encore pour te laisser t’entrainer dans une fausse romance qui vous a plus fait rigoler qu’autre chose. Vous vous êtes moqué de la situation, alors que vos esprits ne répondaient plus concrètement. Vous avez finalement trainé vos jolis minois jusqu’à cette chapelle et vous avez pris l’option Elvis. Vous vous êtes amusés. Vous avez profité sans même vous poser de questions en oubliant que quelque part, dans une autre ville, une autre vie finira par vous rattraper, l’un et l’autre. Mais ça, c’est seulement le lendemain matin, en partageant le même lit avec le moindre de tissus possible, que tu t’en es rappelée. C’est pas dans tes habitudes, Sixtine. Où est la petite princesse Sullivan ?
Perdue.
Une semaine que t’es revenue de Las Vegas, une semaine que t’évites Terrence et Nash, mais aussi tes parents. Trop de travail, dis-tu. Alors tu passes ton temps à cet ancien loft que tu as reconceptualisé pour en faire ton bureau d’architecte. Ton équipe y travaille et toi ça fait dix-minutes que ton regard s’est perdu. Tu regardes tout et n’importe quoi, mais surtout tu ne vois rien. Tu t’énerves intérieurement, et quand ton portable vibre, tu regardes. Pas lui. Espèce de lâche, c’est tout ce que tu trouves à penser. Tous les deux dans la même situation, tous les deux dans la merde concrètement et il décide de faire le mort. Ton employé t’explique en long, en large et en travers le concept et l’idée qu’il a mis sur pied, ou sur pc. T’es pas à ça, t’as pas envie d’y faire attention - Oui ok c’est bon. Envoyez-le-moi par mail, je me pencherai dessus dans les jours à venir - avais-tu balancé dans l’unique optique d’avoir la paix. Tu regardes l’heure, tu préviens ton intention de quitter les lieux, tu ne comptes pas attendre vingt-quatre heures supplémentaires. Oh que non. D’un pas décidé, mais toujours assuré tu déambules dans les couloirs de l’immeuble où vit Nuno. Finalement, t’as beau le connaitre depuis que t’es gamine, tu hésites sur l’appartement. Quel numéro déjà ? T’appelles Nash, tu lui inventes une histoire de plans à lui apporter pour une de ses nouvelles acquisitions de boite de nuit et il t’explique rapidement à quelle porte tu dois frapper. Ton doigt pousse sur la sonnette, que tu ne quittes pas tant qu’il n’est pas venu t’ouvrir. T’as décidé d’être relou de service, mais il l’a – un peu – cherché. Au moins, en maintenant ton doigt enfoncé, ça va suffisamment lui tuer les oreilles et il ne te laissera pas dehors. Lorsque la porte s’ouvre, c’est sur un Nuno à moitié habillé que tu tombes - Sympa l’accueil. T’anticipes ? tu lui demandes exaspérée. Tu te glisses dans son appartement et ton statut à la tête de ton propre cabinet d’architecte te pousse à poser tes yeux un peu partout, avant de les poser sur lui – Ben heureusement qu’il y en a un de nous deux qui se bouge, parce que pour un soi-disant mari t’es un peu un mari en carton, excuse-moi. Dans la merde, vous y êtes tous les deux. Mais c’était son idée non ? – Assume, c’était ton idée. Il te suffit juste d’admettre ce que tu n’as jamais voulu admettre : je suis bien plus intéressante que tu le penses. T’as voulu jouer avec le feu, tu t’es brûlé. Tu gardes un air détaché, mais au fond ça t’emmerde clairement toi aussi. Tu vois déjà la tête de ton frère quand il l’apprendra, tu sais qu’il va devenir fou. Tu décides de faire comme chez toi et d’ôter ta veste, laissant vue sur un joli ensemble jupe/ chemisier cintré légèrement échancré. Tes talons font quelques pas alors que ta curiosité sur l’endroit prend le dessus. Tu poses finalement ton regard sur lui, tu le détailles même. Dommage que t’étais bourrée, voila ce que tu te dis – Tu regrettes quoi au juste ? Si on oublie Elvis, c’était agréable non ?
Nuno Alvares
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Sujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine Sam 25 Avr 2020 - 16:53
Dernière édition par Nuno Alvares le Lun 27 Avr 2020 - 21:39, édité 1 fois
Sixtine S. Sullivan
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Sujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine Dim 26 Avr 2020 - 10:53
Sixtine S. Sullivan a écrit:
Pour le meilleur et pour le pire
Nuno & Sixtine
Tu fais quelques pas et ton regard se pose délicatement sur chaque recoin de la pièce. T’es pas vraiment en train de scruter le moindre détail de décoration, t’es plutôt en train de voir comment la pièce a été agencée. T’es pas nerveuse malgré la situation, t’es plutôt du genre à dire qu’il y a toujours moyen de régler les problèmes. Qu’il n’y a pas de problème, que des solutions. C’est ton père qui te l’a appris, ça. Faire annuler un mariage, c’est pas hyper compliqué, il suffit juste de retourner à Vegas. « Suffit ». Mais t’es pas certaine d’avoir envie d’y retourner parce que t’es persuadée que si ça s’était passé à New-York, cette soirée, vous n’en serez pas là. Vegas c’est le mal. La preuve. Tu écoutes d’une oreille distraite les paroles de Nuno, mais tu ne réagis pas pour autant. Pas tout de suite – On va peut-être remettre l’église au milieu du village : moi, je t’ai rien demandé c’est clair ? Sauf que t’as pas mesuré les risques que tu prenais dans toutes cette histoire. Petit un, c’était à Las Vegas. C’était donc beaucoup trop facile et donc, par conséquent, beaucoup trop tentant et… Je dis ça comme ça, tu t’es pas fait prier pigé ? Petit deux … Qu’est-ce que tu comprends pas dans ‘Sixtine Sullivan’ ? Tu le sais depuis combien de temps que je suis la sœur de ton pote ? Quand on signe quelque chose, on prend le temps d’en connaitre les conditions générales… Nash ne t’a jamais appris ça ? C’est vilain ça. Moi ils n’ont jamais arrêté de me le chanter. tu joues la fausse consternée alors qu’aucune culpabilité ne se dégage de ton visage, de tes mimiques ni même de ton regard. Quand on joue, il faut apprendre à perdre aussi. Et là, clairement, il est perdant. Il reprend la parole et tu poses à nouveau tes yeux sur lui, sur son visage en évitant de le perdre sur son corps, sur son torse alors qu’il est en train de s’agiter à moitié à poil devant toi. Finalement, c’est le fusiller que tu fais. Il essaie quoi au juste là ? Il frôle un peu trop ton égo, tout comme il commence à diminuer l’espace entre vous et toi, t'essaies de contenir ton envie. Il est le mal, ou la tentation – Là, tu deviens vexant. Fausse calme alors qu’il est tout bonnement en train de t’insulter. Tu laisses un sourire forcé prendre le contrôle de tes lips alors que t’es en train de chercher l’ordre avec lequel tu comptes lui faire comprendre qu’il est en train de franchir des limites que tu n’autorises pas. Jamais – Ce qui te dégoute, c’est de ne pas avoir le contrôle de la situation, ou des gens. C’est pas un crime de connaitre sa valeur. Je te connais un minimum Nuno, t’es pote avec mon frère, je sais que la manipulation c’est votre truc à votre petit groupe là. Sauf que vous le faites pour froisser les draps de vos king size… commence-tu, puis tu reprends toujours avec ce ton faux-calme – Nous les femmes, on doit se laisser faire, se laisser berner par des belles paroles surfaites, par des compliments endormants ou tout simplement des personnalités aussi insignifiantes les unes que les autres. J’ai un père avocat, un frère avocat et l’autre est Marketing Manager. La manipulation c’est mon deuxième prénom, désolée de te décevoir mais c’est le genre de don qui m’était prédestiné quand on analyse le tableau familial. A ton tour, tu t’approches de lui pour lui glisser une partie de ta conclusion - Mais tu sais, la manipulation se trouve dans n’importe quelle relation humaine… La question, c’est de savoir jusqu’où on se laisse manipuler. Et par qui. Tu plonges ton regard dans le sien feignant la victimisation – Après tout, je ne suis qu’une femme dans un monde où le masculin l’emporte. J’essaie juste de ne pas me faire avoir par le premier imbécile heureux venu. Perchée sur tes talons tu ne le quitte pas du regard alors que tu viens presque de te justifier de ton comportement. T’as conscience que c’est bien plus profond que ça, mais en quoi ça le regarde, au juste ? Des histoires de famille, tout au plus – Tu veux savoir quelle est réellement cette merde dont tu parles ? C’est que Nash est mon frère. Mon frère de sang, je veux dire. Donc, quoi que je fasse il le restera. Toi par contre, je doute qu’en apprenant que t’as épousé sa sœur à Las Vegas, tu puisses continuer à graviter dans son petit monde. Elle est là, la merde dont tu parles et c’est pas moi qui l’ai apportée parce que je ne t’ai pas ligoté au lit pour te violer après tout ; comme je ne t’ai surement pas forcé à aller rendre visite à Elvis. Par contre, je suis la seule à pouvoir t’en sortir, donc je te conseille de rester respectueux. Parce que si je refuse de me rendre à Vegas pour faire annuler ce mariage on en arrivera à … Jusqu’à ce que la mort nous sépare sans passer par la case départ. Tu continues de le regarder alors que t’es proche de lui, de son visage et puis tu murmures – Tu vois, là je te manipule. Libre à toi de te laisser faire… ou pas. Tu souris et tu te mords la lèvre en même temps. Il recommence à son tour, mais lorsque ton portable te tire de cette petite entrevue, et que tu vois le nom de ton frère s’afficher, tu portes ton doigt sur les lèvres de Nano - Oui Nash (…) Oui oui j’ai trouvé, mais il n’est pas chez lui. C’est pas grave je lui ai glissé l’enveloppe sous la porte et je le rappellerai de la semaine pour savoir si mes plans lui conviennent. (…) Ok a+. Tu glisses ton doigt délicatement de ses lèvres – Je ne suis pas que manipulatrice et je ne me contente pas que de dégouter les gens. Mais c’est du B2B. dis-tu dans un murmure qu’il est capable d’entendre alors que ton visage est proche du sien. – T’as peur de quoi ? Tu t’es déjà brûlé Nuno. On s’est brulé à deux, ça prend tout son sens dans un mariage aussi sincère et bourré de sentiment comme le nôtre... T'essaies de te contrôler malgré toi, parce que t'as conscience que si peu d'espace entre vous, ça peut parfois mal se terminer. Surtout avec cette tenue qui ne fait que raviver la braiser. T'en as conscience, mais tu joues encore avec le feu. Autant se hâter de succomber avant que la tentation ne s'éloigne, non ?
Nuno Alvares
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Sujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine Lun 27 Avr 2020 - 21:39
Sixtine S. Sullivan
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Sujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine Sam 2 Mai 2020 - 10:55
Pour le meilleur et pour le pire
Nuno & Sixtine
Tu as hésité avant de prendre le chemin jusqu’au domicile de Nuno. Mais son silence après votre connerie, disons-le franchement, t’énervait bien plus qu’autre chose. La corde au cou, ça ne te sied guère, et encore moins de cette manière. Toi t’as toujours rêvé d’un mariage de princesse avec une jolie robe, une jolie décoration, une grande salle, ta famille et surtout… Surtout… Un homme que t’accepterais d’épouser. Le tableau, comme il se présente actuellement, tu n’as rien de ce que t’espérais. Même la ville où tu as dit oui au pote de ton frère te débecte. Et Elvis, on en parle ? T’es pas de cette génération-là, t’as jamais vraiment aimé ce genre de musique, tu n’as jamais vénéré cet homme contrairement à beaucoup d’américain alors qu’est-ce qui t’as attiré dans ce traquenard ? L’alcool. Tout simplement. T’en veux à Nuno de t’avoir embarqué dans cette connerie. Tu lui en veux d’être le pote de ton frère, comme tu lui en veux aussi de se rapprocher de toi, toujours un peu plus, comme il le fait présentement. Tu ne souris pas, t’as le visage fermé et à part lui cracher ton venin au visage, t’as envie de rien d’autre. Peut-être. C’est ce que t’essaies de te faire croire du moins. Parce qu’il continue de s’approcher et c’est aussi probablement de cette manière que vous avez terminé dans un lit à mille lieux d’ici, en faisant n’importe quoi. Vous avez joué le jeu des mariés avec un verre dans le nez, ou plusieurs. Vous y avez cru, et vous vous êtes brulés jusqu’au bout. Aujourd’hui t’es sobre, t’as la tête sur les épaules et tu te retrouves en face de lui alors qu’il se dandine à poil devant toi. Ou presque. Tu sens son souffle effleurer ta peau, tes lèvres alors que les siennes t’attirent presque. Tu résistes, mais lui se veut plus insistant. Un baiser un peu trop intense, ou trop sensuel et tu vois très bien où il veut en venir. T’y réponds, t’essaies de ne pas succomber si facilement. Tu te bats avec tes pensées, avec ton mental, avec tes envies. L’interdit. Voilà ce qu’il est. Depuis quand l’interdit t’attire, Sixtine ? Parce que t’y as gouté, ou parce que c’est un peu trop tentant. Pourtant tu le connais depuis des années, cet homme qui se colle à toi, qui t’embrasse. Tu lui en veux davantage, tu le fusilles du regard, et à ses dires il aurait trouvé ton point faible. Vraiment ? – Parce que tu crois que le sexe est mon point faible ? Le mec ici, c’est toi pas moi. Ton réel point faible, ce sont tes parents. Toi qui as la réputation d’être intraitable, imperturbable tu as la sensibilité axée vers ta famille, tes parents. La peur de les voir se séparer, la peur de voir ton père s’approcher trop près d’une autre femme alors que ta mère est à tes yeux la perfection sur cette terre. Même toi, tu ne lui arrives pas à la cheville – Quand on joue, il faut apprendre à perdre. Des femmes à New-York, il y en a des tas. Fallait en choisir une autre. Tu ne m’enlèveras pas de l’esprit que tu t’étais déjà fichu lorsque tu m’as demandé de t’accompagner à cette soirée. J’étais déjà la sœur de ton pote. La loyauté, c’est pas trop truc, faut croire. Dans votre petit clan Sullivan, tu sais que ça a ça place entre vous. Tu sais que Nash met une importance capitale dans ce petit mot. Loyauté. Loyal. De ton côté, t’as fauté aussi, certes. Mais tu sais qu’il te pardonnera plus facilement qu’il ne le pardonnera à Nuno. – Et pour ta gouverne, je ne t’ai pas allumé.. J’ai joué la "fiancée amoureuse" comme tu l’as demandé. Tu arques un sourcil sardonique, satisfaite.
Cette manière qu’il a d’agir de manière contradictoire avec ses paroles t’énerves, mais c’est rien comparé à ce qu’il te balance ensuite. T’as vite intercepté le sous-entendu, et si tu te retiens de lui en coller une, tu ne te gêne pas pour le foudroyer du regard. Ton amour propre en prend un coup, peut-être aussi ce petit côté féministe qu’on te connait. Pour toi, le sexe fort peut-être féminin comme masculin et le pouvoir n’est pas uniquement donné aux hommes sous prétexte qu’ils enchainent les femmes sous le bureau, alors que pour toi et tes comparses, vous devriez être relayer au rang de « pute », « salope » ou encore « allumeuse » comme il t’a si gentiment défini. Décidément, Nuno, tu t’y prends comme un pied et si tu disposais d’un seau d’eau rempli de glaçon, tu ne te gênerais pas pour lui rafraichir les idées – T’as pas compris, Nuno. Perdu on a déjà perdu. La différence c’est que là où ton unique chance d’être un pote digne de ce nom est parti en fumée, moi j’ai encore une chance de me rattraper. Tu te recules, tu refuses qu’il te touche encore. Pas après ce qu’il t’a balancé. Surement pas pour lui donner raison – Et t’espères quoi en me disant ça ? Que je devienne une hystérique en manque de sexe ? T’es pas le seul homme sur cette terre, et tu sais comme moi que ce mariage ne vaut rien. Je me fiche éperdument de pouvoir te toucher parce que contrairement à ce que tu crois, le sexe n’est pas mon point faible. Tu le regardes s’éloigner de toi en laissant tomber sa serviette. A nouveau, tu arques un sourcil, et un petit sourire en coin se dessine sur ton visage. Il t’énerve, mais tu repenses à son sous-entendu qui te permet de garder la tête froide. Tu ramasses sa serviette et, à ton tour tu te rapproches de lui en prenant soin de t’y coller tout en lui remettant la serviette autour de la taille - Je ne suis pas une pute, Nuno. Je ne me mets pas à genoux sous prétexte que la serviette tombe malencontreusement et surtout, je ne me laisse pas baiser par le premier venu. Je te jure que si tu me prends encore comme une de ces minettes que tu te tapes à longueur de temps, je fais sauter ce mariage et par la voie rapide en y mettant mon père et mon frère sur le coup. C’est clair ? tu ne joues plus, tu en souries plus. Tu t’écartes enfin de lui, après lui avoir rattaché sa serviette et tu récupères ton sac et ta veste avant de te diriger vers la porte - Belle soirée Chéri.
Nuno Alvares
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Sujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine Sam 2 Mai 2020 - 17:17
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Sujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine Sam 9 Mai 2020 - 10:16
Pour le meilleur et pour le pire
Nuno & Sixtine
Tu n’es pas vraiment le genre de personne qui se laisse marcher sur les pieds. Les pleurnicheries ce n’est pas dans ton caractère. Tu fais des crises, oui. T’es drama queen quand tu en as envie, aussi. Tu es capricieuse et orgueilleuse, surement aussi. Il n’y a qu’à voir à la naissance de ta petite sœur, la scène que ça été. L’idée d’avoir une autre princesse dans cette grande maison, l’idée de ne pas être la seule fille dans la vie de son père, de ses frères. La crise elle était là, mais c’était profond, Sixtine. Tu sais que tu l’as très mal vécu, que ça t’a blessée. Encore aujourd’hui, tu ne la conçois pas vraiment, tu ne l’acceptes pas du tout, tu lui en veux d’être là tout simplement. Et quand on te manque de respect, tu donnes le coup fatal avant de tourner les talons. Tu ne cherches pas midi à quatorze heures, et tu passes à autre chose. T’as mal pris les dires de Nuno, peut-être parce que tu le connais depuis suffisamment longtemps pour que ton inconscient le classe dans ton entourage proche. Ou peut-être suffisamment parce que t’as toujours aimé être la sœur sexy de leur pote, le genre de fille inaccessible. Une place qui fait mal à l’orgueil quand ce dernier vient te rabaisser à une moins que rien. Voilà peut-être l’image que tu leur renvoies, finalement. C’est pas exactement ce à quoi t’espérais, pas du tout même, mais tu refuses de douter de toi alors que t’es de loin la première venue à écarter les cuisses à la moindre occasion. T’as pas spécialement envie de passer plus de temps ici, t’as eu les réponses à tes questions, et c’est ce qui te motive à rejoindre la porte d’entrée pour continuer ta petite vie ailleurs. C’est sans t’attendre à ce que Nuno t’en empêche, en te plaçant entre lui et cette porte. – Nuno, laisse-moi sortir. J’ai pas envie de rester ici plus longtemps, j’ai d’autres chats à fouetter. Ton boulot, par exemple. Oui, c’est la seule chose qui te fera probablement oublier que là tout de suite, tu ne portes plus le nom Sullivan mais Alvares. Rien que cette idée t’inflige une gifle mentale, parce que t’es bien trop fière de ton nom pour avoir envie de porter celui d’un autre. Tu soupires alors qu’il t’offre des excuses, mais tu sais pertinemment que les excuses ne fonctionnent pas réellement, parce que la plupart ne pensent pas un traitre mot de ce qu’ils avancent. T’as perdu le goût de l’authenticité de ces petits mots parfois difficile à dire et pourtant trop facilement utilisés pour espérer balayer les actes qu’on n’est pas foutu d’assumer – C’est pour moi ou pour toi les excuses ? Parce que si c’est pour moi, ne te fatigue pas. J’ai jamais cru à ce genre de paroles, c’est pas maintenant que ça va commencer. Tu le regardes droit dans les yeux alors que vous êtes à nouveau proches l’un de l’autre – Ce sont des actes que je veux, pas du baratin. Tu arques un sourcil, tu le défies un peu et t’attends de voir s’il est joueur ou pas. Tu le laisses continuer sa tirade, tu poses tes yeux ailleurs en l’écoutant malgré tout. Les robes c’est un peu ton plaisir personnel : toujours être bien habillée même quand tu restes chez toi. T’es coquette, peu importe le nombre de zéro sur ton compte en banque, peu importe le contenu de celui de ton paternel, peu importe le nom que tu portes, ou que tu porteras dans une semaine. Tu lui lances un regard interrogateur lorsqu’il parle d’une potentielle raison qui l’a poussé à te choisir toi, ou plutôt en prenant le risque que toute cette histoire parte en vrille. – Il n’y avait pas de raison, on avait bu. Ca ne va pas plus loin. Ou tu ne veux pas qu’il aille plus loin, peu importe ce qu’il comptait te dire. Peu importe ce que tu penses, tu sais que ça compliquerait encore plus les choses et pourtant, elles sont loin d’être simples à l’heure actuelle – Pourquoi tu cherches des excuses ? Il porte ses doigts à ton menton pour t’obliger à le fixer et c’est un geste que tu n’aimes pas. Qu’on t’oblige quelque chose, tu ne l’as jamais vraiment supporté. Même la moindre connerie, tu ne te soumets pas, jamais. Avec ta main t’attrapes la sienne pour qu’il cesse de vouloir te forcer à faire de toi ce dont il a envie. Tu vois bien qu’entre vous c’est compliqué, que vous êtes constamment en train de vouloir dominer l’autre alors que ni lui, ni toi n’acceptez de vous pliez à l’autre. Si ta mère est ton modèle sur terre, tu refuses d’avoir la même place que la sienne dans un mariage, toujours à devoir suivre son mari, tu veux briller de ta propre personne, et pas parce que t’es ‘la femme de’ - Nuno ce sont les putes qu’on ‘baise’. C’est pas mon cas. Par déduction, c’est bel et bien ce pourquoi tu m’as pris et j’accepte pas. Si toi t’es le genre de gars à te rabaisser à ça, moi je ne suis pas ce genre de femme. Je suis architecte, pas gogo danseuse dans un de tes club. Je suis la fille d’un des meilleurs avocats de cette ville et mes frères empruntent le même chemin de la réussite. J’ai étudié à Harvard et je ne suis peut-être pas l’architecte la plus reconnue dans ce pays, mais j’en ai bien l’intention. Alors tu vois, j’ai beaucoup plus d’ambition dans la vie que d’être une fille qu’on baise parce qu’elle l’a exigé. Je peux exiger énormément de choses, mais ça c’est un truc que je ne ferais jamais. Pas même avec toi. Ton pouce caresse délicatement ses lèvres et tu le fixes droit dans les yeux. Vegas, tu refuses d’y remettre les pieds. Il t’a eue une fois, il ne t’aura pas là-bas une seconde fois. T’as jamais supporté cette ville, et désormais tu le sais, tu en as réellement conscience. Toi tu veux que ça aille vite, que ça t’évite de perdre du temps – Je ne retournerai pas à Las Vegas. Je ne mettrai plus les pieds là-bas. Il existe des avocats, pour ça. Ton pote en est un, t’as de la chance, t’as même pas besoin de chercher. T’assumes tes conneries, tu sais pertinemment que ton père va te rappeler les valeurs dans lesquelles il vous a élevés, tu vois déjà la colère venir de ton frère, mais tu prends au moins le risque. Ta main se pose sur la clenche que tu entrouvres dans l’intention de partir de cet endroit. T’as ton lot de connerie pour l’instant, inutile d’en rajouter une de plus en restant plus longtemps ici, non ?
Nuno Alvares
AGE : 32 STATUT : le coeur libre, le lit occupé AVATAR : Nicolas Simoes MESSAGES : 128 DOLLARS : 15 CRÉDIT : Sweet Disaster DATE D'INSCRIPTION : 19/04/2020 AUTRE(S) COMPTE(S) : nope
Sujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine Jeu 11 Juin 2020 - 20:22
Et bien voilà enfin le vrai Nuno. Celui qui est sans prise de tête. Drôle. Qui a toujours le mot juste. Celui qui contrôle ses émotions. Qui sait quoi dire et quoi faire. On est quand même loin du pauvre type qui dit de la merde… Et surtout qui fait de la merde. Il n’aime pas vraiment ce mec. Il en a même horreur. Ce mec est un con. Il peut parfois même être violent. D’accord, il n’a peut-être pas été violent physiquement avec la jolie Sixtine, mais verbalement, c’était autre chose. Non, mais sérieusement ! Il s’était mis à poil. L’avait sans le vouloir insultée. Dans le groupe, il était le mec sans prise de tête. Toujours le premier à sortir une connerie. Le plus pacifique. Celui qui calmait le jeu. Bon, il pouvait se monter vraiment brutal et violent quand on s’en prenait à un membre de sa famille ou de ses amis… Et aussi au lit mais c’était peut-être le moment d’en parler. Surtout que ses excuses n’avaient aucun effet sur la jolie blonde. Elle était aussi froide qu’un glaçon. Putain mais il lui fallait quoi ? Qu’il se mette à genoux ? Qu’elle oublie toute de suite. Il avait merdé mais il ne l’avait pas trompé non plus. Ou trahi… Ou je ne sais quoi… Franchement, lorsqu’il voyait le comportement de Six, il comprenait encore moins les femmes… Elles voulaient des hommes capables de prendre les choses en mains, de reconnaître ses torts… Et quand il le faisait, il était un moins que rien. Et bien qu’elle aille se faire voir. Franchement, il ne pouvait pas faire plus. Tant pis pour l’amitié qu’il avait avec elle. Plutôt, il avait dit être prêt pour jouer, mais c’était sous le coup de l’énervement. Il avait passé l’âge des conversations qui ne mènent à rien. « Tu sais quoi Sixtine… j’en ai marre… J’abandonne… » Il la relâcha et fit un pas en arrière. Le regard fatigué. Il ne savait même pas pourquoi il avait essayé de discuter avec elle. Sixtine était le genre de femme qui mettait tous les hommes au même rang. Des connards. Il aurait pu tout faire. S’excuser. Se mettre à genoux. Hurler. Elle aurait toujours trouvé un prétexte. Une excuse. « Je m’excuse parce que oui j’ai merdé en t’emmenant à Vegas… J’ai été horrible… Mais oui je regrette car c’est la vérité. Si ça te suffit pas, je m’en fous royalement. » Non mais sérieusement. À quel moment, il l’avait traité comme une pute ? Elle lui en voulait vraiment autant ? Est-ce qu’elle en voulait tellement aux hommes que c’était à lui qu’elle s’en prenait ? Il n’y pouvait rien. Il n’allait pas prendre pour tous les hommes qui lui avaient faits du mal. Qui l’avait rabaissés. « Est-ce que tu te rends compte, que je m’excuse, que je reconnais mes erreurs ? Tu connais beaucoup de mecs qui le font ? Sans doute pas. Car, vu ta manière de revenir encore et encore sur un truc que j’ai même pas dit, c’est que t’as un vrai problème. Mais, tu veux que je te dise un truc : je suis pas les autres mecs… J’ai pas l’intention de prendre pour tous ceux qui t’ont mal traité, ou qui te traite mal. Et je suis désolé, si t’es jamais tombé sur un mec bien. Parce que maintenant, t’es tellement têtu et aveugle pour voir quelqu’un qui essaye de t’aider et de prendre soin de toi. » Il alla s’installer sur un fauteuil. La laissant dans l’entrée. De toute façon, elle voulait partir. Elle ne voulait pas aller à Vegas. Elle voulait qu’il se démerde. Très bien. « Tu sais quoi ? J’ai l’impression que cette situation te convient parfaitement. Que ce mariage t’arrange. Mais je vais te réveiller de ton rêve, princesse. On n'est pas fait pour être ensemble. Tu détestes les hommes. Tu veux que ça marche comme tu veux. Tu n’en fais qu’à ta tête. Et tu me sors par les yeux. Moi, je suis exigeant. J’ai besoin de tout contrôler. Je supporte pas qu’on me tienne tête. Je suis tellement jaloux que je t’étoufferais. Tu crois que je suis célibataire parce que j’aime baiser ? Alors si tu veux pas aller à Vegas… C’est pas grave princesse… Le grand méchant Nuno… L’enfoiré qui baisent tout ce qui bougent va prendre les choses en mains… Je vais appeler ton frère et on va régler ça. J’aurais peut-être une bagarre mais je vais pas me rabaisser, juste pour te faire plaisir. » Enfin, il posa la tête sur l’appuie-tête. Putain, cette femme était vraiment un enfer. Sexy au diable. Ses yeux étaient un océan dans lequel il aurait voulu se perdre mais putain, qu’elle était chiante. « Maintenant casse-toi Sixtine. Ton travail t’attend, princesse... » Il était dans une vraie merde. En plus, se battre avec Sixtine, c’était pire qu’un aphrodisiaque… putain, il avait vraiment un problème.
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Sujet: Re: Pour le meilleur et pour le pire ft Sixtine